Dans une récente interview qu’il a accordée à la station de radio Capp fm, le président de l’Ong Alcrer, Martin Assogba a passé au crible la gouvernance à l’ère de la rupture et du nouveau.En substance, son avis reste pour le moment mitigé. « Dans le silence je peux dire oui et non » a répliqué Martin Assogba à la question de nos confrères de savoir si le président Patrice Talon gère bien le pays.
Connu pour sa lutte contre la corruption au sommet de l’Etat, la mauvaise gestion des fonds publics et la mauvaise gouvernance en général, le président de l’Ong Alcrer a fait savoir que le candidat Patrice Talon a promis faire des réformes une fois qu’il sera élu. Les réformes ont commencé et tout le monde les trouve dures. « Nous sommes réfractaires aux réformes » regrette le membre du Conseil de Régulation des Marchés Publics et de l’Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption (Anlc), qui ajoute que le béninois veut toujours végéter dans l’ancien système où il y a des gens qui chaque vendredi doivent passer à la présidence pour aller chercher de l’argent gratuit.
D’un autre côté, il encourage les réformes de Talon notamment celle liée à la suppression des faux salaires. Le Bénin perdait 7 milliards dans les faux salaires à travers le paiement des morts et des employés fictifs renchérit Martin Assogba.
Par ailleurs, ce qu’il trouve anormal est qu’il faudrait que le chef de l’Etat prenne langue avec les acteurs d’un secteur avant d’y introduire une ou des réformes.
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