Sébastien Ajavon est de nouveau dans l’œil du cyclone. L’ancien patron de Cajaf Comon SA est accusé de faux, usage de faux et escroquerie par le tribunal de première instance de Cotonou, dans une affaire de quittances contrefaites.En effet, en 2003, le Bénin et le Nigéria avaient signé le mémorandum de Badagry qui interdisait l’importation vers le grand voisin de l’Est des produits congelés et des huiles végétales en provenance du Bénin.
Cependant, selon la plainte déposée par l’actuel Dg douane et un agent judiciaire du trésor auprès du tribunal de Cotonou, la douane de l’époque dirigée par Hippolyte Djègou aurait autorisé la société de l’homme d’affaires à réexporter ses produits congelés vers le Nigéria en aménageant ce mémorandum en sa faveur.
On aurait aussi promis de lui rembourser la TVA sur les produits exportés, s’il présentait des justificatifs. C’est d’ailleurs à ce niveau que le roi de la volaille est épinglé par la justice. Dans cette plainte, l’actuelle direction des douanes l’accuse d’avoir falsifié les quittances que sa société avait à l’époque présenté à la douane comme justificatifs.
L’Etat aurait été induit en erreur
Ces documents falsifiés aurait permis à Sébastien Ajavon d’obtenir de l’Etat le remboursement de la TVA auquel lui donnait droit l’arrangement de l’époque. En effet, l’Etat s’était engagé à payer à la société Comon SA 13 milliards 487 millions 246 mille 893 francs en remboursement des frais de la TVA en 2013.
Au vu de tout ces faits que la justice béninoise a inculpé Sébastien Ajavon pour faux, usage de faux et escroquerie. Les mêmes accusations pèsent contre M Djègou , ex directeur de la douane et Mouftaou Laleye, ancien ambassadeur du Bénin près le Nigéria. Ce dernier aurait signé les « faux » documents qui attestaient de l’entrée sur le sol nigérian des produits de Cajaf Comon.
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