L’arrimage de la future monnaie de la CEDEAO à l’euro est du domaine du possible. C’est en tout cas ce qu’on peut retenir de l’intervention du ministre des finances nigérien sur RFI ce matin.Interrogé par Rfi sur un possible arrimage de la future monnaie de la CEDEAO à l’euro, Hassoumi Massaoudou a été clair: « Je ne peux pas vous dire si ce sera arrimé ou pas à l’euro « .
Des évaluations précises seront faites « d’ici février 2018 à Accra » avant que les pays de la CEDEAO n’en décident a t-il ajouté.
Le ministre a par ailleurs précisé que l’objectif des pays de la CEDEAO est de créer une monnaie « forte, stable à l’image des caractéristiques actuelles de la zone Uemoa ».
Au cours de cet entretien Massaoudou Hassoumi a également mis l’accent sur les avantages de la monnaie unique pour la CEDEAO. De l’avis du ministre, une monnaie unique facilite la fusion des réserves de l’espace économique et assure la stabilité financière des pays qui le compose. La monnaie unique permettra aussi de limiter les problèmes liés aux risques de change.
« Nous avons des problèmes économiques d’inversion des flux commerciaux liés à la chute de la monnaie du Nigéria consécutive à la chute du prix du pétrole. S’il n’y a pas de problème de variation de change avec le Nigéria, c’est un avantage pour tous les pays de la région » a-t-il expliqué.
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