Cimetière de la ville d’Allada: Les morts séjournent dans une haute brousse

Les morts méritent aussi respect et considération. A ce titre, les lieux qui abritent leur dernière demeure doivent faire l’objet d’un entretien permanent et régulier.Tel n’est pas le cas dans la ville d’Allada, où ces défunts cohabitent avec la brousse. C’est le constat fait par une équipe de notre rédaction dépêchée sur les lieux.

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Le cimetière de la ville d’Allada est dans un état très critique. Situé à quelques mètres de la zone militaire au bord de la route Allada-Tori-Ouidah, ce lieu qui sert de dernière demeure aux morts de cette ville présente un aspect piteux et honteux à cause du statut de cette ville. D’abord sans portail, les murs de la clôture de façade sont croulants. A l’intérieur, de hautes herbes et des arbustes ont envahi les tombes construites pour la plupart à grands frais, et carrelées. Et pourtant, la mairie de cette ville perçoit des frais à travers la recette perception du trésor. Approché, un habitant d’Allada, fraîchement éploré et qui a requis l’anonymat, a déclare preuve à l’appui : « Je viens de la recette perception où j’ai payé 50 000 FCFA pour me faire octroyer une place au cimetière où mon parent décédé sera enterré ».

Questionné sur la suite, il ajoute « on vous montre juste l’emplacement. Le reste vous incombe, vous vous arrangez pour que votre parent soit enterré. C’est vous-même devez creuser la tombe et faire tout le reste des travaux y afférents ». Pour comprendre davantage cette situation, notre équipe s’est rapprochée de certains responsables de la mairie. Ces derniers dans leur explication, sont en phase avec les propos tenus par notre informateur.

Cette situation mérite qu’autorités de la mairie et de la préfecture s’y penchent, afin de pallier cet état de chose qui n’honore pas cette grande ville. Il faut reconstruire les murs de clôture avec une hauteur inviolable, poser un portail convenable, faire nettoyer souvent l’intérieur du cimetière, et engager des gardiens pour la surveillance. Toutes ces dispositions réunies mettront non seulement à l’abri les trafiquants d’organes humains, mais aussi en sécurité tous ceux qui accompagnent leurs morts vers leur dernière demeure.

Pour rappel, la ville d’Allada est située à 40km environs au nord de Cotonou. Elle abrite les bureaux de la mairie de la commune qui porte son nom. Dirigée par Michel Akléhinto, cette ville carrefour a été érigée chef lieu du départementde de l’Atlantique il y quelques mois par le gouvernement du président Patrice Talon

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2 réponses

  1. Avatar de La Foudre
    La Foudre

    Sacrilège!!! Mais qui appelle à détruire le terrain de jeu de Tundé le fantôme égungun..? Ce n’est po juste!

    1. Avatar de aziz
      aziz

      tiens tiens…!!!

      Le PAG…n’a meme pas tenu..compte de nos morts..et les cimetières sont laissés à l’abondon….

      Et dire…que nos morts..ont quand meme cotiser..àla caisse de sécurité sociale,payé des impots,et travaillé dur…pour que nous les vivants…nous soyons ce que nous sommes..

      Salauds et ingrats…de vivants…que nous sommes…!!!

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