Ancien chef d’arrondissement de Vidolé (commune d’Abomey) et actuel conseiller communal de cette même commune, Séraphin Adimou était l’invité de ce samedi 7 octobre 2017 de la station de radio Soleil fm.Il a réagi sur la crise au sein du parti la Renaissance du Bénin (Rb). Il a tancé vertement les frondeurs du parti et les a traité d’ingrats.
Séraphin Adimou au détour de cet entretien de près d’une dizaine de minutes a clarifié que la crise au sein de la Renaissance du Bénin n’affecte pas tout le monde.
Ce sont des députés, les maires et autres qui se sont réunis pour tenter de reprocher des choses à la hiérarchie politique du parti. Il a fait savoir que cette crise est liée à la défense des intérêts égoïstes et inavoués.
« A Abomey, la troupe reste toujours acquise à la Renaissance du Bénin de Soglo Dieudonné » a confié le conseiller, qui estime que ces frondeurs doivent avoir peur en 2019 notamment les parlementaires et ceux qui occupent des postes de maire de commune.
« C’est ingrat ! »
Dans son analyse, l’hôte de Soleil fm relève qu’il fait confiance à la justice de son pays et ne voit pas la raison pour laquelle les frondeurs s’agitent alors que le dossier est pendant devant la justice. Des instructions à eux données par Léhady et son père, il ne faut pas s’agiter sur le terrain. « C’est ingrat » regrette Séraphin Adimou, qui trouve anormal que ces frondeurs dont il ne veut pas citer de nom traitent aujourd’hui le parti de clanique. Ils oublient certainement que c’est ce parti clanique qui les a fabriqués a-t-il souligné. S’ils ont été plusieurs fois maires, plusieurs fois députés ou autres, c’est bien sous la bannière de ce parti clanique.
« Les ressortissants d’Abomey n’aiment pas l’ingratitude et c’est ce que cultivent nos frères qui se disent frondeurs » s’est invectivé Séraphin Adimou.
Guerre de positionnement
L’un des maux qui minent le parti la Renaissance du Bénin et qui a entretenu cette crise est bien sûr les positionnements à des postes stratégiques selon Séraphin Adimou. Les frondeurs d’aujourd’hui sont les bourreaux du parti, et il explique que c’est à cause d’eux que beaucoup de militants sont partis.
« A toutes les élections ils doivent être positionnés », s’est indigné le conseiller qui a fait observer que certains pensent que s’ils quittent le parti, que le parti va tomber.
Il est revenu sur l’échéance de 2019, échéance au cours de laquelle les langues vont se délier et ou les arguments seront étalés au goût du jour.
Non-respect des textes du parti
Séraphin Adimou dit s’inscrire en faux contre cet argument de non-respect des textes du parti qu’il trouve fallacieux. Pour soutenir sa position, l’invité donne l’exemple des partis politiques qui ont fait plus quinze ans sans organiser de congrès. Là n’est pas le débat, on doit le faire et cela commencer aussi par le paiement régulier des contributions de chaque membre du parti.
« C’est ceux qui ont fini de manger qui s’en vont, la base reste » tance le conseiller communal qui croit que ces frondeurs auront d’énormes difficultés s’ils s’allient à Talon.
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