Les secrétaires généraux de sept centrales et confédérations syndicales ont battu le macadam ce vendredi 20 octobre 2017 avec à leurs côtés une foultitude de travailleurs. L’objectif de ce mouvement de masse, protester contre la gouvernance du président Patrice Talon. Partie de la bourse du travail, la marche a échoué au ministère du Plan. Dans la cour intérieure de ce département ministériel, les syndicats ont lu leur motion de protestation par la voix de Moudachirou Bachabi, secrétaire général de la CGTB , la Confédération générale des travailleurs du Bénin.
A travers cette motion, les centrales et confédérations syndicales ont exigé entre autres, la revalorisation du point indiciaire des agents de l’Etat, l’augmentation du Smig (Salaire minimum interprofessionnel garanti) assortie de la hiérarchisation des salaires minimums dans les secteurs privés et parapublics, l’arrêt de la prédation du patrimoine national et des privatisations sous toutes leurs formes.
Le gouvernement attache du prix aux questions de liberté selon Mathys
La ministre du travail Adidjatou Mathys qui a reçu la motion des manifestants, a affirmé que malgré les apparences, le gouvernement attache du prix aux questions de liberté, de sécurité et de bonne gouvernance. Elle a par ailleurs assuré que les différentes préoccupations soulevées dans la motion de protestation des syndicats, feront l’objet d’examens, d’échanges avec les secrétaires généraux dans le cadre des travaux de la commission nationale de concertation et de négociation.
Anselme Amoussou reste dans l’expectative
Le secrétaire général de la CSA-Bénin Anselme Amoussou après avoir écouté la ministre nous a accordé une interview exclusive au cours de laquelle il affirme qu’il reste dans l’expectative. Il dit attendre le moment où le gouvernement reprendra langue avec les centrales et confédérations syndicales ainsi que le contenu des discussions que l’exécutif aura à mener avec eux.
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