Plus d’inscription gratuite à l’Uac : Koudjo et Sinsin expliquent le bien-fondé de la réforme

Plus d’inscription gratuite dans les universités publiques du Bénin. Les étudiants vont désormais payer les frais d’inscription. Le bien-fondé de cette réforme a été expliqué hier par les autorités à la faveur d’un point de presse. Chaque étudiant devra payer une somme de 25.000 FCFA pour s’inscrire au premier cycle et le double pour le second cycle et 75.000 FCFA pour le troisième cycle.

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Tout est parti selon le professeur Bienvenu Koudjo de l’atelier d’évaluation du système LMD, tenu en septembre 2016 dans la commune de Bohicon. A cette séance le collectif de la communauté universitaire avait déjà décidé de la fin de la gratuité, et cela devrait être mis en application depuis l’année universitaire 2016-2017.

En effet, pour éviter de prendre soudainement les parents d’étudiants avec cette décision, le Chef de l’Etat aurait souhaité que l’application de cette décision soit reportée à la présente année universitaire (2017-2018). Bienvenu Koudjo soutient que c’est dans ce cadre que la gratuité a été poursuivie l’année dernière.

« Logiquement on devrait s’attendre à ce que la décision prise lors du séminaire d’évaluation sur le système LMD soit appliquée comme cela devrait l’être », renchérit le directeur de cabinet de la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Bienvenu Koudjo.

Quant au recteur de l’université d’Abomey-Calavi Brice Sinsin, il confie à la radio soleil fm, qu’il approuve la dite réforme et se réfère également au séminaire de Bohicon, dont l’une des résolutions est de supprimer la mesure de la prise en charge des frais de formation des étudiants par l’Etat, et de les porter à 50.000 FCFA. Mais cela a été diminué à 25.000 FCFA comme frais d’inscription au niveau des écoles et des facultés de ces universités nationales. La raison fondamentale de cette réforme, précise le recteur est de se conformer à ce qui se fait dans l’espace communautaire de l’Uémoa

2 réponses

  1. Avatar de Analyste
    Analyste

    « En effet, pour éviter de prendre soudainement les parents d’étudiants avec cette décision, le Chef de l’Etat aurait souhaité que l’application de cette décision soit reportée à la présente année universitaire (2017-2018) »
    ==> Les parents d’élèves auraient dû être avisés depuis lors pour se préparer (épargner) à payer à nouveau pour instruire leurs enfants.

    « La raison fondamentale de cette réforme, précise le recteur est de se conformer à ce qui se fait dans l’espace communautaire de l’Uémoa »
    ==> Je doute que l’UEMOA « oblige » les pays membres à faire payer les frais d’éducation par les apprenants. Si le Bénin veut faire le choix d’une éducation accessible grâce à la gratuité, l’argument de dire que c’est ce qui se fait dans l’UEMOA n’est pas solide. On parle de choix de politique.

    En somme:

    ==> L’état doit avoir la liberté de décider s’il veut ou non adresser les problématiques de développement par un accès facilité à l’éducation au moyen de la gratuité. C’est une question de choix de politique. On sait tous que l’ignorance est à la base de bien des problèmes sociétaux. Certains pays comme l’Allemagne ont compris la chose et ne demandent quasiment rien pour étudier.

    ==> Si l’état n’a clairement pas les moyens de la politique de gratuité, il vaut mieux que cela soit explicitement dit et qu’on demande aux parents de contribuer en raison de cette réalité plutôt que de recourir à d’autres arguments.

  2. Avatar de TGV
    TGV

    Quel genre deducation esperent ils meme recevoir à zero francs? Et xa ce fait où encore dans ce monde? Leducation a un prix, particulieremnt celle universitaire. Yayi lavait juste decreté pr ses interets populistes.

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