L’unanimité s’observe de plus en plus autour de la réforme du système partisan. Adrien Houngbédji l’a évoqué lors de son discours d’investiture comme président de l’Assemblée nationale 7e législature en 2015.
A sa suite, Patrice Talon dans son programme de campagne lors de la présidentielle de 2016. Sur cette question, le Pr Akindès Adékpédjou a fait quelques propositions pertinentes comme d’autres leaders et observateurs politiques. Toutes ces réflexions doivent être versées dans l’opinion pour susciter un grand débat public avant qu’un jour, le texte ne soit examiné au parlement.
« Je veux proclamer ici, l’impérieuse nécessité d’une réforme approfondie de notre système partisan. Aboutir à un nombre très réduit de partis politiques au lieu des deux cents actuellement et les construire autour des projets de société. Instaurer en leur sein des règles efficaces d’alternance », c’est en ces termes que s’exprimait Me Adrien Houngbédji lors de son discours d’investiture comme président de l’Assemblée nationale le 15 juin 2015. Pour remédier à cette situation, le président de l’Assemblée nationale a fait quelques suggestions : « Assurer un financement public conséquent de leurs activités assorti d’un contrôle non moins public. Interdire la transhumance. Le tout pour permettre aux partis politiques d’être de vrais socles qui jouent efficacement leur rôle dans l’animation de la vie publique et dans la conquête du pouvoir d’Etat ».
Le faire, apparaît pour Adrien Houngbédji comme un impératif : « sans une réforme d’envergure, le risque est grand de voir notre classe politique disparaitre progressivement et à jamais ». Plus de deux ans après, soit le 7 octobre 2017 lors des universités d’été du Prd, Me Adrien Houngbédji fait les mêmes constats : « 30 ans après la Conférence nationale, aucun parti politique n’a encore réussi à faire élire l’un des siens à la tête de l’Etat (…), nos concitoyens et militants ont besoin de s’identifier à des formations politiques qui portent un projet de société dans lequel ils se reconnaissent ».
Pour l’actuel président de l’Assemblée nationale, se pencher sérieusement sur la réforme du système partisan est nécessaire pour la nation ; « réfléchir à l’avenir du système partisan béninois nécessite du recul pour envisager la classe politique telle que nous la souhaitons, ses valeurs et ses capacités à changer le quotidien des populations ».
Le candidat Patrice Talon dans son projet de société de la présidentielle de 2016, a aussi abordé la question de la réforme du système partisan. Il prévoyait comme Me Adrien Houngbédji le financement public des partis politiques. L’obtention de ce financement serait soumise à la représentativité nationale des partis. Il prévoyait aussi que ces partis enregistrent des résultats électoraux conséquents. Comme obtenir 10 députés au minimum au parlement. Déduisant ainsi que les partis politiques qui ne rempliraient pas ces conditions devraient disparaitre d’eux-mêmes. En réaction, certains analystes politiques comme Francis Lalèyè, estiment que le financement à lui-seul ne suffit pas pour réorganiser les partis politiques. Il faut d’abord repenser leur fonctionnement interne qui est source de crises et d’instabilité des cadres. Il évoque aussi la question de la ligne idéologique. A l’instar du parti communiste qui sans être représenté sur toute l’étendue du territoire national impacte suffisamment et ce, depuis les années Prpb l’animation de la vie politique du pays.
Le Pr Adékpédjou Akindès a aussi produit des réflexions sur la question. Il propose l’établissement de la typologie de partis politiques. En distinguant trois types de partis. D’abord les partis communaux qui n’excèdent pas le territoire communal et qui ne peuvent participer qu’aux élections communales et locales. Ensuite les partis régionaux qui se limitent à la région et qui peuvent participer aux élections communales et législatives, et enfin les partis nationaux qui s’étendent sur l’ensemble du territoire et qui sont les seuls à pouvoir prendre part à l’élection présidentielle et autres types d’élections. Le Pr Adékpédjou Akindès a déclaré avoir observé cette typologie de partis politiques au Canada. D’autres acteurs politiques se sont aussi prononcés sur la nécessité de la réforme des partis politiques. Leurs propositions se rapportent généralement à la réduction du nombre de partis politiques. 5 au moins pour certains et 10 au plus pour d’autres. Il importe donc que le débat soit lancé dès maintenant, que les spécialistes à travers différents médias éclairent l’opinion sur la question, avant qu’un projet ou proposition de loi ne soit soumis pour étude au parlement
rupture..!!…reforme de la const,!!! ravip!!!,pag..!! reforme du systeme partisan…aujourdhui…!!!
C’est ce que nous mangeons…ou nous font manger les journaux et les leaders d’opinions..
Pour quels contenus….?
Du vernis,du placébo.du cosmétic..à longueur de journaux
La vie tout cour…l’argent pour la scolarisation des enfants…les conditions de vie des gens…ça peut attendre…
Les initiés…nous pompent l’air..n’est ce pas