C’est une nouvelle qui devrait une fois encore refroidir les relations entre le Rwanda et la France. En effet, alors que l’attentat contre le président Habyarimana a été mené par les extrémistes de son propre camp selon le pouvoir Kagame, un nouveau témoin soutient le contraire.Les relations entre Paul Kagame et les différents gouvernements français qui se sont succédé depuis sa prise de fonction n’ont jamais été au beau fixe. Et pour cause, la France et le Rwanda n’ont jamais cessé de s’accuser mutuellement depuis le génocide meurtrier qui a secoué le pays africain.
Selon le camp rwandais, la France a laissé faire les génocidaires. Une accusation corroborée dans certains documentaires. En France, on ne fait pas des accusations directes, mais il se tient depuis un certain nombre d’années déjà, un procès sur la mort du président Habyarimana en France. Un procès initié par les familles françaises de l’équipage de l’avion bombardé lors de l’attentat, mais aussi par une partie de la famille de l’ancien président.
Un nouveau témoin sème le trouble
Mais un nouveau témoin a été appelé à la barre par les juges en charge de l’affaire. Selon ce dernier qui affirme qu’il faisait partie de la rebellion tutsi de Kagame a déclaré avoir surveillé deux missiles antiaériens utilisés pour abattre l’avion présidentiel. Il affirme même avoir discuté avec les deux personnes qui se sont chargés de l’opération. Si l’homme est écouté par la justice, c’est aussi parce que d’autres personnes ont déjà tenu des propos similaires.
Mais le Rwanda avait bien évidemment rejeté ces allégations rappelant selon lui le scénario de l’assassinat du président Habyarimana : une aile radicale du camp présidentiel d’alors, les « Hutu Power » ont voulu se débarasser du président le jugeant trop modéré.
Répondre à aziz Annuler la réponse