Alphabétisation : les référentiels de compétence de la Ramaa étudiés à Cotonou

La deuxième phase de la Recherche-Action sur la mesure des apprentissages des bénéficiaires des programmes d’alphabétisation (Ramaa), a réuni des délégations de douze pays de la sous-région au Bénin.Au cours du troisième atelier technique ouvert par le ministre de l’enseignement secondaire et de la formation technique le mardi 14 novembre dernier, les participants devraient réfléchir jusqu’au 16 novembre sur les référentiels de compétence de la Ramaa. Les délégations de douze pays séjournent au Bénin dans le cadre de la deuxième phase de la Recherche-Action sur les mesures des apprentissages des bénéficiaires des programmes d’alphabétisation.

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La Ramaa, une première génération de recherche-action initiée par l’Institut de l’Unesco pour l’apprentissage tout au long de la vie, vise à combler les lacunes en matière de données fiables et exploitables dans le domaine de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle. Elle vise à informer les décideurs politiques et les partenaires au développement sur le niveau d’apprentissage réellement acquis par les bénéficiaires des programmes d’alphabétisation, de même qu’à les informer sur la qualité des différents programmes d’alphabétisation.

Ainsi, au cours des trois jours de réflexion, les participants pourront valider le référentiel de compétence harmonisé de la Ramaa 2, échanger sur la structure du cadre d’évaluation, discuter du plan d’action de chaque pays, et échanger sur les réunions ministérielles pour des recommandations. Le coordonnateur résident du Système des nations unies au Bénin, Siaka Coulibaly, salue l’initiative. Selon lui : « de tout temps la question de l’alphabétisation relève des défis importants du développement… dont la persistance est liée au manque de données fiables pour informer les gouvernements et les Ptf sur les retombées de l’investissement dans les programmes d’alphabétisation ».

Pour sa part, Rokhaya Diawara du bureau de l’Unesco sis à Abuja, a notifié que la Ramaa a besoin d’un soutien politique de haut niveau, et a rassuré que l’Unesco est disponible à accompagner le secteur de l’alphabétisation. Le ministre de l’enseignement secondaire Kakpo Mahougnon, a pour sa part démontré l’utilité de la langue maternelle, pilier de tout développement.

« L’on ne peut rien construire de positif lorsque l’on ne maîtrise pas cet instrument qu’est sa langue », a fait savoir le ministre

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