Les organisations du secteur privé du Bénin étaient hier au palais des gouverneurs, face aux députés membres de la commission budgétaire. Ceci, dans le cadre des audiences publiques ouvertes en commission.
La délégation est composée des membres du Conseil des investisseurs privés au Bénin (Cipb), Chef de fil du groupe de travail du secteur privé, de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (Ccib), de la Chambre nationale d’agriculture (Cna), de la Fédération des jeunes chefs d’entreprises du Bénin (Fejec-Bénin), du Patronat, des représentants des Ordres professionnels et des groupements professionnels du secteur privé.
En sa qualité de chef de fil du groupe de travail du secteur privé, Roland Riboux a présenté les préoccupations de l’ensemble du secteur privé du Bénin. Après avoir mis l’accent sur les acquis du projet de loi de finances gestion 2018, il en a relevé certains qui constituent leurs inquiétudes. Il s’agit notamment de la suppression des mesures d’exonération portant sur l’impôt sur les revenu, accordé aux promoteurs d’entreprises agricoles, de pêche et d’élevage, aux peintres, sculpteurs, graveurs, dessinateurs et autres artistes, quelque soit le régime auquel ils appartiennent ; une mesure prise l’année dernière seulement et qui vient d’être supprimée dans la loi des fiances 2018, pour ceux exerçant dans le régime de la TPS sans une évaluation.
Il y a aussi la suppression des réductions d’impôt à la création échelonnées sur trois ans, à savoir 25% la première année, 25% la deuxième année et 50% la troisième année, pour les contribuables du régime de la TPS. Les diverses reformes apportées à la TPS, notamment celles de la présente loi des finances, l’éloignent de son objectif global qui est celui de permettre d’attirer et de formaliser progressivement les acteurs du secteur informel.
Le secteur privé a également évoqué l’élargissement au niveau de l’article 1085 du délai de prescription précédemment de 03 ans à 06 ans, en ce qui concerne la question du contrôle fiscal. Il plaide pour que les règles universelles qui sont conçues de sorte à garantir les droits du fisc et ceux des contribuables soient de mises.
Enfin, l’augmentation du taux de la retenue à la source de 10% à 20%, appliqué aux loyers mensuels supérieurs ou égaux à 50.000FCFA pour les propriétaires d’immeubles et pour les locataires, en ce qui concerne les loyers professionnels
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