Dans une interview qu’il a accordée à Rfi ce jeudi 30 novembre 2017, le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres s’est prononcé sur la crise migratoire en Afrique. Il a également proposé sa thérapie de choc pour pallier le phénomène.« Seule une coopération internationale accrue et une volonté politique ferme peuvent mettre fin à ce trafic » a confié Antonio Guterres, alors qu’il opinait sur la vente aux enchères des migrants noirs comme esclaves en Libye.
L’homme mise beaucoup plus sur les solutions de fond, qui passent forcement par une synergie d’action entre les nations africaines et européennes. Aussi a-t-il proposé le renforcement de la sécurité et le contrôle au niveau des frontières de chaque Etat. Le secrétaire général de l’Onu a souhaité que les autres institutions s’impliquent davantage à l’échelle du monde pour barrer la route à ces réseaux criminels de passeurs, qui s’illustrent dans cette pratique d’une autre époque.
Par ailleurs, il a invité la Cour pénale internationale à s’immiscer dans ce drame qui se joue en Libye afin de déterminer les auteurs et leurs complices. Plus loin, il n’a pas occulté la question du G5, et à ce niveau, il a insisté sur les fonds qui ont été annoncés et la force du mandat.
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