Kenya: Deux pétitions pour annuler à nouveau l’élection présidentielle

On croyait que le vent de la crise au Kénya était passé mais il semblerait que non. Le Kénya qui a été cité en exemple dans le monde depuis l’annulation historique de l’élection qui donnait Kenyatta vainqueur le 1er Septembre dernier, pourrait se retrouver à nouveau dans une crise.En effet, la cour suprême du Kenya a démarré depuis hier mercredi 15 Novembre 2017, l’audition de deux nouvelles pétitions qui visent l’annulation et la reprise des élections présidentielles qui donnent vainqueur le Président sortant Uhurru Kenyatta avec 98% de voix. Les juges de la cour ont jusqu’au 20 Novembre pour se prononcer sur ces pétitions qui vont à coup sûr raviver la tension dans le pays.

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Notons également qu’une troisième pétition contre Raila Odinga et des dirigeants de la coalition (NASA) qui le soutient a été reporté à une date ultérieure pour des raisons de calendrier. Cette pétition vise à déclarer coupable ces personnalités de délits électoraux en rapport avec le boycott du scrutin présidentiel et l’incitation à la violence de leurs partisans.

Manque d’indépendance de l’IEBC

Les deux pétitions ont été introduites par l’ancien législateur et homme d’affaires John Harun Mwau et l’autre par la Commission internationale des juristes (CIJ) Njonjo Mue et le directeur des musulmans pour les droits humains Khelef Khalifa. Les initiateurs de ces pétitions ont fondé leurs accusations sur le fait qu’il n’y a pas eu de nouvelles nominations au niveau de la commission électoral mais aussi sur le manque d’indépendance de l’IEBC, la commission électorale. La déclaration de son Président qui avait affirmé « qu’il ne pouvait garantir une élection libre et équitable » est perçue par Julie Soweto, représentant Mue & Khalifa, comme un aveu que le scrutin n’était pas conforme à la constitution.

Une réponse

  1. Avatar de Tchite'
    Tchite’

    Des conflits d’interet, toujours des conflits d’interets. Pourvu qu’ils pensent au peuple au debut et au finish, car l’interet du peuple est souverain. S’il n’y a pas de peuple, sur qui regneront ces politiques?

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