Après sa rencontre le samedi 11 novembre 2017 avec le président de la République Patrice Talon, le collectif des syndicats de la santé a entamé ce mardi 14 novembre 2017 ses assemblées générales avec les militants à la base. L’objectif était de faire le point des discussions à la base et de décider de la poursuite ou non de la grève. A Cotonou, c’est la Bourse du travail qui a accueilli les travaux. Et même si la grève continue jusqu’au jeudi prochain, les discussions tendent vers la levée de la motion de grève.
Le collectif des syndicats de la santé a entamé ce mardi 14 novembre 2017, les assemblées générales sur toute l’étendue du territoire national. L’objectif de ces assemblées initiées simultanément sur toute l’étendue du territoire national, est de faire le compte rendu de la rencontre ayant eu lieu samedi 11 novembre 2017 entre les responsables syndicaux et le Chef de l’Etat. A Cotonou, c’est la Bourse du travail qui a accueilli les travaux.
Lors de la réunion, les responsables syndicaux ont fait à leurs syndiqués le point des revendications et des acquis issus de la séance avec le Président de la République. Selon Adolphe Houssou et ses pairs, la seule condition pour l’arrêt de la grève est la signature d’un protocole d’accord entre le collectif des syndicats de la santé et le Gouvernement. A cet effet, la parole a été donnée aux syndiqués afin qu’ils apportent leurs appréciations sur l’évolution des négociations et donnent leurs avis sur la suspension ou non du mouvement de débrayage. Une grande majorité des intervenants a opté pour la signature du protocole d’accord et l’arrêt de la grève. La décision finale ne sera connue qu’après la prise en compte des appréciations des syndiqués des autres régions du pays, ont indiqué les responsables syndicaux. En attendant, la grève se poursuit encore jusqu’au jeudi 16 novembre prochain, où une conférence de presse sera donnée pour officiellement informer l’opinion publique sur la levée ou non de la motion.
Rappelons que les travailleurs du secteur de la santé sont entrés en grève depuis le mois d’août 2017. Ils réclament entre autres leur inclusion dans la mise en œuvre de la réforme en cours dans le secteur de la santé, des primes et le payement de salaires à certains de leurs collègues restés sans salaires depuis 2014. Après plusieurs rencontres pas trop concluantes avec les responsables de leur ministère de tutelle, ils ont été reçus samedi 11 novembre passé par le chef de l’Eta lui-même, avec qui ils ont discuté de leurs différentes revendications
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