Au Togo, le mouvement NUBUEKE dirigé par Enos Tchalla a décidé de ne pas faire la langue de bois. Il a dénoncé dans un récent communiqué les actes de tortures subis par certains de ces membres et fait de troublantes révélations.Messenth Kokodoko, Kokou Dodzi Eza et Ayao Fiacre Atsu, trois membres du mouvement NUBUEKE sont détenus dans des conditions ignobles. C’est en tout cas ce que révèle un communiqué du mouvement qui donne des précisions sur les conditions de détention de trois de ses membres arrêtés le mois dernier. Dans ce même communiqué, le mouvement a demandé à la communauté internationale aux diplomates accrédités dans le pays d’intervenir pour arrêter la saignée.
Messenth Kokodoko, Kokou Dodzi Eza et Ayao Fiacre Atsu ont été arrêtés dans la nuit du 18 au 19 octobre et du 26 dernier. Alors que le procureur a dressé un chapelet de chef d’accusation contre ces trois personnalités, le mouvement a de son côté opposé des arguments et fais cas des conditions de détentions de ceux-ci. Selon le communiqué, Mr Kokodoko qui n’a jamais reçu de convocation antérieurement ne bénéficie pas de l’assistance de ses avocats et sa famille n’est pas autorisée à lui faire parvenir ses repas quotidien.
De plus, il subit des actes de tortures depuis qu’il a été amené au Service de Recherche et d’Investigation (SRI). Les deux autres membres qui seraient arrêtés dans des conditions presque identiques sont en détention préventive précise le communiqué. Le mouvement appelle donc la communauté internationale et les diplomates à intervenir pour arrêter les « exactions massives en cours au Togo, notamment à cette tentative de dissolution du Mouvement NUBUEKE ».
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