Venu au pouvoir en 2015 suite au décès de son prédécesseur Michael Sata le président zambien Edgar Lungu sème depuis quelques mois la crainte au sein de la population zambienne.Il s’était fait réélire en 2016 de justesse face à son opposant Hakainde Hichilema. Ce dernier fut arrêté près d’un an plus tard dans une affaire jugée rocambolesque par certains opposants et associations.
Il faut dire que l’arrestation était intervenue alors que l’opposant avait toujours refusé d’accepter la victoire du président Lungu. Accusé au départ d’avoir bloqué le convoi présidentiel il fut finalement inculpé de haute trahison par le pouvoir et risque même la peine de mort.
Le troisième mandat de la discorde
Mais depuis les tensions se sont plus ou moins apaisées même si le leader de l’opposition n’a pas été libéré. Une nouvelle affaire remet le président Edgar Lungu au centre de l’attention. Alors que l’opposition estime qu’il ne peut pas se représenter une troisième fois le président zambien pense le contraire.
Lors de discours en fin de semaine il a même mis en garde les magistrats de la Zambie qui souhaiteraient l’empêcher de briguer un nouveau mandat en 2021. Tout en se disant disponible pour un nouveau mandat il a appelé « ses amis du système judiciaire » ne pas plonger le pays dans le chaos.
Depuis plusieurs associations parlent de dérive autoritaire du président Edgar Lungu, même si ce dernier a jusque-là balayé du revers de la main les critiques… Mais jusqu’à quand ?
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