Philippe Adéniyi raconte une histoire de la presse béninoise

Dans le cadre de la célébration des 20 ans du quotidien béninois d’information Le Matinal, il a été officiellement lancé samedi 16 décembre dernier à Cotonou le livre «Notre combat pour la presse : il était une fois Le Matinal», portant les griffes de Philippe Adéniyi.Dans un essai de 140 pages en 16 chapitres, Philippe Adéniyi raconte un pan de l’histoire de la presse béninoise et rend hommage aux pionniers du quotidien béninois d’information Le Matinal. C’est le livre « Notre combat pour la presse : il était une fois Le Matinal », préfacé par le Conseiller à la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac), Richard Magnidet, l’un des pionniers dudit quotidien.

L’œuvre a été officiellement lancée samedi 16 décembre 2017 à l’hôtel Azalaï de Cotonou. Il s’agit dira le rédacteur en chef du quotidien du service public, La Nation, Claude Plagbéto dans sa présentation du livre, d’une chronique linéaire qui relate le combat de jeunes à une époque donnée, qui ont cru à un rêve. Le rêve non seulement de se prendre en charge, mais aussi d’avoir droit au chapitre par leur plume.

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C’est un rêve de courage voir de folie devenu réalité, avec en tête Charles Toko, le promoteur du quotidien Le Matinal. Le livre, défend Philippe Adéniyi, met en exergue le courage, la témérité et la passion de cet homme. Ce sont pour lui, des qualités qu’exige le métier du journalisme. Elles ne s’acquièrent pas dans une école mais dans le feu de l’action, souligne l’auteur. En cela, il pense que son livre est aussi destiné aux étudiants en journalisme.

« Charles est un homme de défis. La nouvelle génération doit s’inspirer de cet esprit de combat », affirme Agapit Maforikan, 2e directeur de publication de Le Matinal. « Les hommes de foi sont ceux qui gagnent » dira l’ex ministre de la communication et porte parole du gouvernement, Gaston Zossou. « Vous avez fait du bon travail, de la bonne veille » témoigne-t-il. Quand à Charles Toko, il confie :

« J’avais 10 ans quand on m’a enseigné une phrase : gardes-toi de t’endormir en pensant qu’une chose est impossible à réaliser. Tu risques d’être réveillé par le bruit que fait un autre en la réalisant… Donc dans ma tête, il n’y a rien d’impossible. Je ne suis pas facile à vivre parce je veux tout et tout, tout de suite. Je suis capable de mettre même ma propre vie et la vie de mes collaborateurs en danger pour atteindre un objectif ».

Mais au-delà de cette histoire de la « bande à Charles Toko », le présentateur informe que l’auteur raconte aussi dans ce livre son parcours et des événements majeurs dont il a été acteur, notamment dans la presse

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