Cette parution sera la dernière de cette année 2017. Tout en remerciant nos fidèles lecteurs pour la considération qu’ils portent à notre organe de presse, nous aimerions apporter quelques explications sur des choses qui se disent ça et là à propos de notre journal, votre journal «La Nouvelle Tribune ».Votre journal comme tous les autres organes de presse écrite s’est donné comme devoir d’informer les citoyens en leur livrant des informations vérifiées et à temps.
Mais au-delà, et parce que la Nouvelle Tribune a comme leitmotiv « informer autrement », votre journal s’est donné comme objectif d’aller au-delà de l’information pour servir aux lecteurs des aspects latents d’une information manifeste. C’est ce que nos reporters s’emploient à faire en servant des comptes rendus des événements avec un regard critique. Il s’agit d’une part de rapporter aux lecteurs le résumé d’une activité qui a eu lieu, non sans relever des aspects enfouis ou volontairement cachés que seul le professionnel de l’information peut percevoir et restituer.
Il ne s’agit pas de chercher à tout prix des poux sur une tête chauve, mais de servir une information équilibrée qui n’est ni une apologie encore moins un pamphlet. C’est le même but que poursuivent nos analyses et commentaires politiques. A travers ces analyses et commentaires des faits politiques, votre journal se propose de poser un regard à la fois critique et objectif sur les faits d’actualité politique. Cela vaut malheureusement à votre journal toutes sortes de taxinomies sociales : « journal de l’opposition, journal qui noircit toutes les actions du gouvernement, journal qui voit tout en noir etc. ». Notre démarche est loin d’être celle d’un journal qui prend position. Nous refusons d’être des porte-voix de quelque organisation politique que ce soit.
Cependant, l’idéal d’éclairer, de dire aux lecteurs autre chose que ce qu’ils entendent est notre souci. Nous assumons le fait de n’être pas l’organe de presse qui se fixe comme objectif de dire que le train est arrivé à l’heure. Entendez par là, de produire des articles qui encensent le gouvernement en mettant en évidence ses réalisations. Cela, les journaux aux titres siamois qui ont envahi le paysage médiatique depuis le 6 avril 2016 en font leurs choux gras tous les jours que Dieu fait . Les lecteurs sont nos seuls juges. Le devoir citoyen que votre journal se fixe au contraire, est d’être un média d’éveil de consciences pour parler comme Didérot, un média qui attire l’attention des gouvernants sur des déviances et des dérapages patents. Qui rappelle aux dirigeants leurs promesses et engagements en les comparant à leurs réalisations faites. Votre journal se considère aussi comme donneur d’alerte pour la classe dirigeante et les administrés.
Question de les appeler à prendre conscience d’une situation qui pourrait entrainer des conséquences graves sur le devenir de la nation. C’est une fonction qui mérite d’être saluée par l’ensemble de la société tant politique que civile. Heureusement que des institutions, organisations et mouvements nationaux et internationaux saluent ce rôle que nous jouons, malgré les étiquettes péjoratives qui nous sont collées. En comptant le nombre d’institutions et organisations qui renouvellent leurs abonnements auprès de votre journal, en relisant tous les messages de félicitations que nous recevons pour l’objectivité dans le traitement de l’information, en regardant les prix et distinctions reçus qui récompensent notre ligne éditoriale, nous arrivons à la conclusion que si tout n’est pas parfait, bien de lecteurs sont quand même satisfaits par ce que nous leur servons.
C’est pour cela que nous voulons les rassurer de ce que pour l’année à venir c’est-à-dire 2018, nous entendons nous disposer davantage à garder le cap et à donner le meilleur de nous-mêmes. Contrairement aux clichés répandus sur votre journal, nous entendons rester le journal de l’objectivité, de l’information vérifiée, recoupée et équilibrée. Nous ne sommes donc ni au service du gouvernement encore moins à celui de l’opposition. C’est pour cela que malgré les exigences conjoncturelles, nous faisons l’effort de servir plus de l’information que de la communication. La neutralité étant notre idéal, une neutralité qui n’est pas synonyme d’indifférence, nous voulons conserver au cours de toute l’année 2018, l’idée que : « nous ne devons rien dire pour nuire et rien taire pour plaire ». Nos vœux les meilleurs à tous et vivement 2018
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