Intervenu sur les émissions « vue d’ensemble » de tv carrefour et « 3D » de l’Ortb, hier dimanche 10 décembre 2017, le président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption Jean-Baptiste Elias, a fait savoir que la lutte contre la corruption bute contre l’impunité au Bénin. Il a invité à l’application des textes adoptés en la matière. « C’est l’impunité qui fait le lit à la corruption au Bénin ». Telle se résume l’opinion de Jean Baptiste Elias sur de la corruption au Bénin.
De passage sur les émissions « vue d’ensemble » de tv carrefour et « 3D » de la télévision Ortb d’hier dimanche 10 décembre 2017, le président de l’autorité nationale de lutte contre la corruption a affirmé qu’il faut appliquer les textes qui sanctionnent la corruption au Bénin, notamment la loi n°2011-20 du 12 octobre 2011, portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes en République du Bénin.
Dans cet ordre d’idée, il a fait savoir que ce sont les considérations liées à la parenté, la position politique et à l’immunité liée à la fonction qui font que les textes ne sont pas appliqués. D’après M. Elias, les députés avaient promis lever l’immunité de leurs collègues incriminés dans le dossier Ppea2, mais ne l’ont finalement pas fait. Il a avoué que ce dossier sera relancé dès que les mis en cause perdront leur immunité.
Concernant les dossiers qui défraient actuellement la chronique, notamment Cnss, Onasa, Soneb et autres, il a invité les populations à ne pas s’agiter et à laisser la justice se prononcer conformément à la loi. A l’en croire, même si ces actions sont ciblées, le Front des organisations nationales de lutte contre la corruption (Fonac), pense qu’il faut bien commencer quelque part en attendant que ceux qui viendront par la suite ne continuent. J
ean-Baptiste Elias a aussi évoqué le niveau de déclaration du patrimoine par les autorités administratives et politiques, qui n’est pas satisfaisant. A l’en croire, à la date du 10 novembre 2017, en dehors du président de la République et de son gouvernement, des membres de la Haac et de la Cour constitutionnelle, les autres institutions ne sont toujours pas en règle. Pire, seuls 3 maires sur 77 et 36 députés sur les 83, l’ont fait.
Les conseillers municipaux ou locaux, les chefs d’arrondissement et secrétaires généraux des ministères, sont toujours attendus. Toutefois, Jean-Baptiste Elias voit des jours meilleurs pour la lutte contre la corruption au Bénin. Opinion que n’a pas partagée le professeur Roger Gbégnonvi, qui était son co-panéliste sur le plateau de l’Ortb
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