Chaire Unesco de l’Uac : J.M. Tchakoua présente une communication sur « Le sexe en droit »

La salle polyvalente de la Chaire Unesco ‘’Droit de la personne humaine et de la démocratie’’ de l’université d’Abomey-Calavi, a servi de cadre hier 11 décembre 2017 à la cérémonie officielle de la rentrée académique 2017-2018 de ladite institution.Une communication a marqué le démarrage des activités au titre de cette année. Elle a eu pour thème : « Le sexe en droit », et a été présentée par Jean-Marie Tchakoua, professeur titulaire de droit privé à l’université de Yaoundé II. C’est parti pour les activités à la Chaire Unesco ‘’Droit de la personne humaine et démocratie’’ de l’université d’Abomey-Calavi, au titre de l’année académique 2017-2018.

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La cérémonie de démarrage des cours s’est tenue hier lundi 11 décembre 2017 dans l’enceinte de l’institution. Pour la circonstance, une communication a été présentée par Jean-Marie Tchakoua, professeur titulaire de droit privé à l’université de Yaoundé II, sur le  thème : « Le sexe en droit ».

En effet, selon les recherches la loi ne définit pas le sexe. Mais il est appréhendé par le droit civil en tant qu’élément de l’état d’une personne et doit figurer sur les actes d’état civil. Pendant longtemps, le sexe n’a pas été l’objet d’une attention particulière du droit. On lui attache certaines conséquences juridiques, puisqu’il fait partie de l’état de la personne. Dans la communication du professeur venu du Cameroun, il était question de savoir comment le droit appréhende le sexe. Et pour répondre à cette question, il faut comprendre le sexe dans les sens qui ont été suggérés par les autorités de la Chaire Unesco de l’Uac dans le cadre de cette rentrée.

Dans son développement, Jean-Marie Tchakoua a pris le sexe comme différence constructive entre l’homme et la femme, et le sexe comme organe génital. Sur ce second aspect, il faut remarquer que le sexe était autrefois soumis à une série d’interdits. Mais on constate aujourd’hui que ces interdits ne sont plus respectés, sous couvert de liberté. Il y avait des préjugés liés à l’égalité de sexe, et nombre de personnes considéraient qu’il y a une différence entre l’homme et la femme. Mais la société actuelle s’efforce à dépasser ces préjugés.

Au-delà de ces préjugés, il y avait une autre assertion très connue informe le conférencier. Le sexe est-il reconnu par des éléments caractéristiques visibles ou alors il faut accepter que chacun choisisse son sexe s’est-il interrogé.

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De plus en plus en effet, on voit des gens qui sont apparemment de sexe masculin, mais qui en vérité sont du sexe féminin. Et avec le développement de la société, certains phénomènes comme l’homosexualité, la pédophilie, la zoophilie et autres, se sont développés, néanmoins il faut respecter les interdits.

Cette communication du professeur Jean-Marie Tchakoua a été d’un intérêt particulier pour les étudiants présents à la rentrée de la Chaire Unesco de l’université d’Abomey-Calavi. En témoigne la série d’interventions après la présentation. Qui pour le féliciter et le remercier, qui pour poser des questions de compréhension.

Le professeur titulaire de Chaire Unesco ‘’Droit de la personne humaine et de la démocratie’’, Noël Gbaguidi, a au nom de l’institution qu’il dirige dit sa reconnaissance à son collègue pour ces riches enseignements. Le représentant du recteur de l’Uac, Serge Atènoukoun, a pour sa part souhaité une fructueuse année académique à tous les étudiants de la Chaire.

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