Coopération bénino-japonaise : Les retombées d’une relation fructueuse exposées

En prélude à la fête nationale du Japon, l’Ambassade du Japon près le Bénin a organisé hier mardi 05 décembre 2017 dans ses locaux à Cotonou, une conférence de presse. Objectif, présenter certaines réalisations de la coopération bénino-japonaise. Les réalisations du pays du soleil levant au Bénin, sont perceptibles tant sur le plan social, culturel qu’économique. C’est du moins ce que l’on peut retenir du discours de l’ambassadeur du Japon près le Bénin.

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C’est à la faveur d’une conférence de presse hier lundi 05 décembre 2017, dans l’enceinte de ladite ambassade à Cotonou. A cette occasion, la représentation nationale du Japon au Bénin à présenté certaines réalisations de la coopération bénino-japonaise. Une conférence qui a permis aux professionnels des médias de toucher du doigt les retombées de cette fructueuse relation.

Une Kyrielle de réalisations

« Nous avons contribué à la réalisation de plus de 1400 salles de classe, construites de juillet 2015 à octobre 2017 » a déclaré Kiyofumi Konishi. Avec les forages que notre pays à construit argue-t-il, plus de 500 000 béninois dans les régions rurales peuvent désormais accéder à l’eau potable. A titre d’exemple, il a donné le renforcement du service de l’hôpital Homel et la construction du marché de poissons à Cotonou. Abordant les projets en cours, il n’a pas manqué d’évoquer les travaux de la construction de l’hôpital d’Allada.

Les travaux de cet hôpital continuent et l’achèvement de leurs travaux est prévu pour le mois de février 2018. Selon ses explications, il s’agit d’un hôpital très moderne qui va contribuer à la prise en charge des béninois. Aussi, le projet d’approvisionnement en eau potable dans les villes de Dassa-Zoumè et Glazoué est en cours, et l’achèvement des travaux est prévu pour le mois d’avril 2018, a laissé entendre l’ambassadeur. Sur le plan de l’aide alimentaire que le gouvernement japonais apporte au Bénin, les réalisations foisonnent.

En dépit des potentialités du Bénin en matière de production agricole, l’autosuffisance n’est pas encore atteinte a fait remarquer Kiyofumi Konishi. A l’en croire, cela est du à la mauvaise maitrise de l’eau et l’exploitation non-suffisante du terrain. L’objectif de l’aide alimentaire mentionne-t-il, c’est de compléter le déficit alimentaire. Sur le plan culturel, cette fructueuse coopération a aussi de nombreuses conséquences. A travers les bourses japonaises explique l’ambassadeur, trois béninois sont partis en avril 2017 au Japon, suite à un concours organisé par l’Ambassade.

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« Ces derniers ont bénéficié de cette bourse pour améliorer leurs connaissances et renforcer leur capacité afin de contribuer au développement du Bénin » a-t-il précisé.

Grâce à cette coopération, il y a eu deux micros projets culturels. Il s’agit du projet de construction d’un gymnase judo à l’Injeps, d’un montant de plus de 45 millions fcfa, et du projet d’extension de salles de classes à l’école d’apprentissage de la langue japonaise ‘’Takeshi Nihongo Gakkou’’, d’un montant total de plus de 34 millions de nos francs. Par ailleurs, avec le Projet de vulgarisation de l’aquaculture continentale (Provac), de nombreux pisciculteurs béninois ont bénéficié d’une formation sur comment rentabiliser leurs activités.

Une année durant, la relation entre le gouvernement du Bénin et le gouvernement du Japon, a été davantage approfondie a laissé entendre la première autorité du Japon au Bénin. Pour preuve, au mois de juin dernier Claudine Prudencio a organisé le groupe parlementaire d’amitié Bénin-Japon, parmi les députés de la 7e législature. Toujours dans cette relation singulière, le ministre Romuald Wadagni a eu en juillet 2017 une séance de travail avec son homologue Aso du Japon, à Tokyo

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