Aucun président en fonction ou pas ne peut rester indifférent à cette crise sociopolitique qui secoue le Togo depuis près de quatre mois. A la faveur de la 52ème session ordinaire de la Cedeao, session qui s’est tenue dans la capitale nigériane Abuja, le président nigérian Muhammadu Buhari a lancé un vibrant appel aux acteurs politiques togolais au dialogue afin de trouver une issue favorable à cette crise aux répercussions incalculables sur l’économie du pays.
Le président Buhari a souhaité que ce dialogue se fasse dans un délai relativement court pour arrêter la saignée au Togo. De façon très diplomatique, il a invité le président Gnassingbé à prendre ses responsabilités et à jouer franchement sa partition dans un processus franc de décrispation de la tension politique. Tout ce qui passe par la mise en place des réformes politiques et ou constitutionnelles qui reçoivent l’assentiment de toute la classe politique togolaise.
Pendant que Buhari appelle à un dialogue et à l’apaisement de la tension politique, à Lomé, la stratégie de la rue est utilisée par les opposants pour se faire entendre. Ils ne veulent pas démordre tant que les conditions d’un dialogue sincère ne sont pas réunies.
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