Trafic d’ivoires au Bénin : 6 braconniers arrêtés à Ouidah

Plus aucune chance pour les auteurs des crimes environnementaux au Bénin. Le gouvernement de la rupture est au jour le jour aux trousses des individus qui sont décidés à en découdre avec le patrimoine faunique béninois. Ils sont six présumés trafiquants à être appréhendés le mercredi 6 décembre 2017 à Ouidah, dans le département de l’Atlantique, en possession de deux (2) pointes d’ivoire d’éléphant. Sur ordre des autorités béninoises, les éléments du Commissariat central de Ouidah et les forestiers ont mis aux arrêts ces présumés trafiquants avec la collaboration technique du programme d’Appui à l’Application des Lois sur la Faune et la Flore au Bénin (AALF-Bénin).

Le marché qu’ils ont préalablement conclu pour livrer ces deux pointes d’ivoires, l’équivalent d’un éléphant abattu, n’est pas allé à son terme à cause de la vigilance des forces de sécurité publique. Les auteurs de ce commerce illicite sont en infraction, car quiconque ne peut importer, exporter, réexporter ou commercialiser des animaux sauvages ou leurs trophées et/ou dépouilles en dehors des cas permis, selon l’article 154 de la loi n°2002-16 du 18 octobre 2004, portant régime de la faune en République du Bénin. Et puisque ces présumés trafiquants sont pris en fragrant délit, ils seront dès que leur culpabilité sera prouvée punis conformément aux dispositions de l’article 154 qui prévoit pour ces genres d’infraction, une amende de 300 000 à 800 000 Fcfa et/ou un emprisonnement de 6 mois à 5 ans.

Publicité

En temps opportun, la justice va décider du sort de ces présumés trafiquants. Surtout que l’éléphant est une espèce intégralement protégée et que la rupture opte pour la « tolérance zéro » contre les crimes environnementaux, la sanction sera sans doute à la hauteur de l’acte commis

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité