Visite de chantiers dans les Collines : Jacques Ayadji en partie satisfait des travaux

Sur instruction de son ministre, le directeur général des infrastructures (Dgi), Jacques Ayadji, a effectué le mercredi 06 décembre 2017, une descente sur deux chantiers de construction d’infrastructures routières dans le département des Collines, pour s’enquérir de l’évolution des travaux. A Panouignan la première étape, l’autorité a pris le pool d’avancement des travaux de réalisation de la route Zagnanado-Panouignan, longue de 57 kilomètres et les bretelles Banamè-Cové, puis Koguédé-Zakpota. Il ressort du point fait, qu’en dehors de l’installation des bases de l’entreprise Adéoti adjudicataire de ce marché,  les travaux proprement dits en sont  déjà à 10% de taux d’exécution par rapport au délai contractuel de 30 mois.

Etienne Dossoumoun, Directeur des travaux au niveau de l’entreprise, a évoqué les difficultés auxquelles ils sont confrontés. Elles sont relatives aux dédommagements des sinistrés et au dégagement des réseaux en vue de libérer l’emprise de la voie. Jacques Ayadji a exprimé sa satisfaction sur la qualité et l’avancement des travaux, et  a  demandé à l’entreprise de maintenir le cap afin de soulager les populations.

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A Dassa-Zoumè la deuxième étape, la délégation a visité le chantier de la route Dassa-Savalou, Bassila-Djougou, d’une longueur de 255 kilomètres, avec ses trois bretelles Bassila-Manigri ; Bassila-frontière Togo, et la bretelle de Prèkètè. Le directeur général des infrastructures n’a pas caché son amertume après le brillant exposé par Diclo Oussman, Chef de mission et de contrôle de l’entreprise Ebomaf, ayant à charge la réalisation de ce tronçon. Pour Jacques Ayadji, l’entreprise a déployé des moyens mais l’organisation du travail sur le terrain laisse à désirer. Il a souligné le risque que court l’entreprise en n’ayant pas une vue globale des dossiers d’exécution avant démarrage.

A Savalou, le Dgi et sa suite se sont rendu compte que les travaux piétinent. « Il faudrait que nous ayons de l’activité sur le terrain. « Il n’est pas concevable qu’au premier trimestre de l’année 2018, ce chantier ne soit pas à son rythme de croisière », a déploré Jacques Ayadji qui poursuit en ces termes « Le marché qu’il y a entre l’Etat Béninois et Ebomaf, ce n’est pas un marché où on vient parler. Le marché c’est une route, on veut la route », a-t-il laissé entendre.

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