La phase 2 du projet «Renforcement des capacités relatives à l’exploitation des ressources en eau souterraine au Bénin : Diagnostic de leur qualité et impact de leur contamination sur la santé», a pris fin avec des résultats probants. La cérémonie de clôture de ce projet piloté par l’EAA, a eu lieu ce jeudi 25 janvier 2018 à la salle de réunion de la Direction départementale de la santé de l’Atlantique et du Littoral. Après la première phase qui a pris fin en 2014, la deuxième phase du projet «Renforcement des capacités relatives à l’exploitation des ressources en eau souterraine au Bénin : Diagnostic de leur qualité et impact de leur contamination sur la santé», a été clôturée avec beaucoup de satisfaction.
Financé par Wallonie Bruxelles international (Wbi) en partenariat avec l’Université de Liège, ce projet a connu un succès au vue des résultats probants obtenus à l’issue de cette deuxième phase. Piloté par l’Agence intergouvernementale panafricaine pour l’eau et l’assainissement pour l’Afrique (Eaa), il a permis aux participants d’acquérir de nouvelles connaissances, afin de les rendre aptes à affronter les défis et les mutations incessantes qui s’opèrent dans le secteur eau. Alors, Edmond Attakin représentant résident de l’Eaa, a salué tous ceux qui ont contribué au bon déroulement du projet. Il a rappelé que le renforcement des capacités représente l’un des fondamentaux qui permet de créer une valeur ajoutée certaine à l’ensemble des actions de Eaa, depuis sa création en 1988.
Pour Dégbey Djidji, représentant des participants, le projet a servi à leur apprendre, entre autre, comment les nappes se contaminent et comment y remédier.
25 acteurs renforcés
Le secrétaire général du ministère en charge de l’eau, Jean-Claude Gbodogbé, a expliqué qu’à travers ce projet, 25 professionnels du secteur de l’eau ont été renforcés sur les différentes thématiques relatives à la qualité des eaux souterraines provenant de différentes structures opérant dans le secteur de l’eau. Quatre acteurs du secteur ont bénéficié de stages de courte durée (deux mois), en région wallonne. Le projet a aussi permis la réalisation d’une thèse de doctorat sur une thématique majeure du secteur, à savoir « Caractérisation des anomalies fluorées des eaux souterraines du socle cristallin précambrien de la partie centrale du Bénin : apport des outils hydrogéochimiques, pétrographiques et minéralogiques ».
A l’en croire, les thématiques développées au cours des différentes sessions de formation ont été d’une importance capitale. Car, travailler sur la qualité de l’eau, c’est garantir la santé des populations bénéficiaires. Il a donc émis le vœu de voir un autre projet prendre la relève, en abordant d’autres thématiques majeures du secteur. Jean-Claude Gbodogbé a estimé qu’il est urgent que les connaissances acquises part les participants soient traduites en acte concret. Il a, pour finir, témoigné sa reconnaissance à l’EAA qui a toujours été un soutien de taille pour le secteur depuis plus de trois décennies, pour le renforcement des capacités des professionnels avec l’appui des différents partenaires
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