A la faveur d’un géant sit-in, sept centrales et confédérations syndicales ont assiégé l’esplanade extérieure de l’Assemblée nationale pour protester contre certaines dérives dont fait preuve l’institution parlementaire dans le cadre du vote de certaines lois scélérates.Le silence coupable de la représentation nationale face aux dérives et autres actes attentatoires aux libertés en général et aux libertés syndicales en particulier orchestrés par le gouvernement de la rupture, constitue la raison fondamentale de cette fronde sociale qui s’observe depuis quelques temps dans notre pays le Bénin.
C’est pour crier leur ras-le-bol que les sept centrales et confédérations syndicales du Bénin ont fait parler d’elles hier à travers un géant sit-in organisé sur l’esplanade extérieure de l’Assemblée nationale. Ces centrales et confédérations syndicales ont été appuyées dans ce mouvement par une forte délégation du Front pour le sursaut patriotique (Fsp) avec la présence d’Eugène Azatassou, de Paul Essè Iko et Léonce Houngbadji.
Dans leur motion, les manifestants ont protesté vigoureusement contre « la vassalisation du parlement béninois » à travers le vote « mécanique » de certaines lois « scélérates » dont celles qui retirent le droit de grève à certaines catégories d’agents de la fonction publique, notamment les magistrats et les agents de la santé. A en croire leur porte-parole, Anselme Amoussou de la Csa-Bénin, le Parlement est devenu de plus en plus méconnaissable depuis l’historique vote qui a empêché de faire prospérer une révision opportuniste, cavalière et non inclusive de notre constitution. Outre Anselme Amoussou de la Csa-Bénin, il y avait Nagnimi Kassa Mampo de la Cstb, Noël Chadaré de la Cosi-Bénin, Moudachirou Bachabi de la Cgtb, Emmanuel Zounon de l’Unstb, Christophe Houéssinon de la Csub et Christophe Dovonon de la Cspib.
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