Esclavage en Libye: un ministre nie ces pratiques

L’affaire d’esclavage en Libye qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive vers la fin de l’année 2017 est encore au coeur des débats. Ceci, après que le ministre des affaires étrangères ait fait une déclaration surprenante. Il n’y a pas d’esclave en Libye. C’est l’essentiel à retenir de l’interview du chef de la diplomatie libyenne à Jeune Afrique. Pour lui, les informations divulguées dans le reportage de la chaîne américaine CNN qui ont suscité une vague de réactions et de critiques dans le monde ne devraient pas être prise en compte tant que les résultats des enquêtes et la justice libyenne n’auraient pas permis de les authentifier.

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Mohamed Tahar Siala, le monsieur diplomatie libyen a surpris plus d’un au cours de cette interview. Celui-ci a rejetté toutes les accusations d’esclavagisme dans son pays la Libye. Il s’appuie sur le fait que l’esclavagisme est un crime et qu’elle ni n’est toléré par la religion musulmane ni par la culture dans le pays. Une déclaration qui sans aucun doute va relancer le débat sur l’esclavage en Libye. Cependant, Mohamed Tahar Siala ne nie pas la présence “des mafias qui exploitent la détresse de ces migrants pour les revendre à d’autres mafias”, mais rejette l’utilisation du mot “esclave” pour décrire ce qui se passe dans le pays.

Pour rappel, la chaîne américaine CNN avait diffusé un élément qui montrait un marché d’esclaves en Libye. Ceci a créée un tollé et de nombreuses personnalités politiques et figures de la société civile s’étaient indigné contre le phénomène. Depuis de nombreux pays africains ont pris des mesures pour rapatrier leurs ressortissants en Libye. A en croire les chiffres donnés par le Président de la Commission africaine, Moussa Faki, environ 13 000 migrants africains ont rejoins leurs pays.

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