Accusée par Amnesty International d’avoir tué près d’une trentaine de civils, l’armée nigériane a décidé de répliquer.Le 4 décembre dernier, l’aviation nigériane survolait le nord-est de l’État de l’Adamawa, région fortement secouée par des tensions entre deux communautés, d’une part les éleveurs sédentaires de confession musulmane et d’autre part, les cultivateurs de confession chrétienne. Cependant, ce jour-là, l’armée aurait en effet délibérément tué une trentaine d’innocents.
Ainsi, selon les informations dévoilées par l’ONG Amnesty International à l’occasion d’un rapport récemment rendu public, un raid aurait été organisé au cours duquel des roquettes ont été lâchées, tuant ainsi 35 personnes précisément. Ce raid aurait eu pour objectif de mettre fin aux affrontements entre les deux communautés cités ci-dessus.
Face à ce rapport publié par Amnesty International, l’armée nigériane a tenu à réagir, qualifiant notamment ces accusations de mensongères et sans fondements. Toujours selon l’armée, jamais l’aviation n’a été un recours afin de mettre fin à ces affrontements, souvent sanglants, entre éleveurs et cultivateurs.
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