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Bénin : La vente à la sauvette interdite sans solutions alternatives

Par Franck Dossi
il y a 3 ans
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C’est par un arrêté que le préfet du départemental du Littoral a décidé d’interdire l’opération de vente à la sauvette concentrée au niveau des feux de signalisation et sur certains trottoirs de la ville de Cotonou. S’il est vrai que cette forme de vente, telle qu’observée dans la capitale économique du pays, se fait dans le désordre, il demeure que l’interdiction sèche de cette activité par l’arrêté préfectoral sans solutions alternatives, ressemble plus à un déplacement du problème qu’à sa résolution intelligible.

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C’est pour embellir la ville de Cotonou, porte d’entrée du pays, que l’opération de libération de la voie publique y a été menée avec un accent particulier : destruction des commerces et autres activités génératrices de revenus qui se développaient sur les trottoirs, sans état d’âme pour dire peu. Après cette épisode malencontreux qui a semé la désolation dans les cœurs de nombreux déguerpis, voici encore lancée une autre opération censée mettre fin à la vente à la sauvette qui se concentre au niveau des feux de signalisation et certains trottoirs de la ville de Cotonou. Cette initiative préfectorale, sauf mauvaise foi, n’est pas de prime abord mal pensée. Puisque la vente à la sauvette pratiquée par les jeunes et des adultes au niveau des feux de signalisation et des trottoirs, pose problème. En allant proposer leurs produits aux automobilistes en arrêt au niveau des feux de signalisation, cette activité a souvent donné lieux à certains désagréments. Les plus récurrents sont des accidents.

Des mésaventures de la vente à la sauvette

Certains conducteurs en négociation avec ces vendeurs oublient parfois de démarrer leurs automobiles lorsque les feux sont au vert. Entraînant des pluies de klaxon et des esquives desdits vendeurs. C’est aussi parfois des vendeurs qui ont remis des produits aux conducteurs, qui ont quitté brusquement les feux sans que les vendeurs aient perçu de l’argent en échange. On voit alors une course folle de ces derniers qui se faufilent parmi les véhicules pour rattraper le conducteur qui à travers ses clignotants semble indiquer qu’il entend s’immobiliser plus devant. Parfois, c’est le conducteur qui n’a pas récupéré le reliquat qui tient à trouver espace pour garer derechef, question de rattraper le vendeur. Toutes ces gymnastiques ne se terminent pas toujours de façon heureuse. Des voitures en collision, des blessés ou parfois des morts sont souvent enregistrés. Penser donc réorganiser cette activité ne peut pas être une idée à condamner d’emblée. Mais c’est son interdiction formelle sans proposer à ces centaines de jeunes, hommes et femmes qui trouvent à travers cette activité leur gagne-pain qui est préoccupante.

Repenser et encadrer l’activité

Nul ne doit perdre de vue que des jeunes et des adultes qui exercent l’activité de vente à la sauvette sont à la recherche de la pitance quotidienne. Et s’ils l’exercent au péril de leur vie, cela devrait interpeler davantage sur la conscience qu’ils ont de ne pas attendre ce pain d’une providence quelconque, mais d’eux-mêmes. Arrêter donc brutalement cette activité sans suggérer une reconversion de ceux qui l’exercent, a l’air d’être une solution spontanée. En fait, permettre à ces jeunes d’avoir des activités génératrices de revenus, c’est encore tacitement combattre le banditisme et le vol. ne pas le savoir constitue une insuffisance à regretter. Sans s’ériger en donneur de leçons, on peut bien envisager d’encadrer cette vente à la sauvette en construisant par exemple des boxes le long des trottoirs par la mairie où seront logés les vendeurs contre faibles paiements mensuels.

On peut tout aussi encadrer cette vente en établissant des règles particulières. Comme leur demander de ne pas aller vers les conducteurs au niveau des feux, mais de présenter leurs articles à distance et que les usagers intéressés puissent s’arrêter au bon endroit pour revenir acheter des articles. En somme, cela parait plus raisonnable de repenser cette activité et de l’encadrer plutôt que d’y mettre sans se soucier du devenir des exerçants

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