Emmanuel Macron va donc continuer sa visite du continent Africain puisque celui-ci est attendu à Nouakchott, en Mauritanie.La dernière fois qu’un président français s’était rendue en Mauritanie, il s’agissait de Jacques Chirac, en 1997. Cependant, cette longue période sans visite diplomatique est sur le point de prendre fin puisque le président Macron est attendu à Nouakchott, d’ici à la fin du mois de juin 2018. Une visite qui devrait d’ailleurs se tenir avant le 31e sommet de l’Union Africaine et qui devrait permettre aux deux chefs d’État de discuter sur divers sujets, tels ceux de la lutte contre le terrorisme ainsi que le financement du G5 Sahel.
Prévu sur deux jours, ce programme s’annonce court mais intense et devrait permettre au président Macron, d’avoir un aperçu un peu plus général de la situation et des possibles directions prises par la Mauritanie. Le programme, supervisé par Joël Meyer, l’ambassadeur de France, et Franck Paris, le « Monsieur Afrique » de l’Élysée et les autorités mauritanienne, est actuellement en cours d’élaboration
Une visite en Mauritanie, que souhaitait effectuer Emmanuel Macron, après celles réalisées en Tunisie et au Sénégal. Cependant, du côté Mauritanien, la seule option valable était celle de la « visite officielle ». Face à un agenda assez délicat, l’Élysée a coché la date du 18 avril avant de devoir reporter une seconde fois ce rendez-vous.
Cette visite devrait ainsi permettre d’apaiser les tensions entre les deux pays. En effet, Mohamed Ould Abdelaziz et François Hollande auraient entretenu des relations assez froides durant le quinquennat de l’ex-président français, jusqu’à que celui-ci décide de l’inviter un mois avant la fin de son mandat. En effet, le président mauritanien fustigeait le fait que la France ait décidé de maintenant la Mauritanie sur sa liste rouge des pays déconseillés aux touristes alors que le Sénégal, le Mali et le Niger eux, n’y étaient pas. Mais plus que ça, c’était la relation forte entre la France et le Sénégal qui semblait irriter Nouakchott. En effet, il a été reproché à la France d’attribuer tout le mérite de la lutte antiterroriste au président Macky Sall, sous-estimant de fait les efforts perpétrés par le G5 Sahel, organisation dont la Mauritanie est à l’origine.
Aujourd’hui, les relations semblent apaisées entre les deux pays. Macron appréciant notamment le pragmatisme dont fait preuve Aziz, tandis que ce dernier avoue être satisfait de l’implication Française dans la mise en place du G5 Sahel. D’ailleurs, Paris a annoncé être sur le point de débloquer 8 millions d’euros pour ce G5.
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