Le débat sur la réforme du système partisan a pris de l’ampleur ces derniers jours, avec la tenue du séminaire parlementaire. Si la création de l’agence nationale d’enregistrement et de suivi des partis politiques a suscité une désapprobation généralisée, le financement public des partis tel que proposé par la nouvelle charte est une véritable hydre. Car, en lieu et place de l’assainissement voulu, il offre une grande possibilité de perversion.
La réforme du système partisan agitée ces derniers jours comme une ingénieuse innovation du gouvernement de la rupture, se révèle de plus en plus comme un véritable pétard mouillé. Une petite comparaison avec la charte de 2002 jamais mise en application, montre bien que les innovations apportées ne concernent que la procédure d’enregistrement et de financement public des partis politiques. L’idée de faire enregistrer les partis politiques par une agence (l’Anesp), logée à la présidence de la république, est si saugrenue qu’elle n’a pas manqué de susciter des réactions, même des proches du régime.
La suite de cet article est réservé aux abonnés: Connectez-vous si vous avez déjà un abonnement ou abonnez-vous ici
Laisser un commentaire