Patrice Talon face aux syndicats : Un point positif selon Anselme Amoussou

Les secrétaires généraux des centrales et confédérations syndicales ont échangé avec le chef de l’Etat, hier mardi 6 février 2018. Cette rencontre tenue après celle avortée du 23 janvier, a été une occasion pour les parties de dialoguer pour une sortie de la crise sociale. Les centrales et confédérations syndicales non satisfaites, reconnaissent selon Anselme Amoussou qu’il y a eu un seul point positif. Des heures de discussion sur plusieurs points de revendications, pour déboucher sur un seul point positif. Tel est ce qu’on peut retenir de la rencontre du chef de l’Etat avec les secrétaires généraux des centrales et confédérations syndicales.

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Anselme Amoussou, Secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin, a expliqué que le consensus a fait défaut au cours des débats sur les revendications des travailleurs. La seule avancée qu’il note c’est l’engagement du chef de l’Etat à accéder aux revendications sur le statut particulier des enseignants. « L’élément nouveau c’est que le chef de l’Etat a dit que si nous aboutissons à un consensus sur le statut des enseignants, il s’engage à mettre en application ce consensus-là », a affirmé au téléphone hier le Sg/Csa-Bénin.

Le gouvernement a mis en place une commission qui a commencé par travailler et devra rendre son rapport d’ici le 15 février, pour que les enseignants soient situés sur leur statut particulier. Il note que le chef de l’Etat a pris acte de tout ce qui a été retenu au cours des négociations précédentes. A propos des libertés syndicales, les deux parties sont convenues du respect des règles établies. Et sur le cas du capitaine Patrice Trékpo, il se réjouit de la déclaration de Patrice Talon qui a rassuré les syndicalistes que la procédure administrative n’est pas encore allée à sa fin. Il prendra des mesures pour ne pas radier « un camarade qui n’exerçait que son mandat syndical ».

Les syndicats sont d’accord avec le chef de l’Etat, et ils l’ont exhorté à faire quelque chose pour réhabiliter le capitaine. Concernant Laurent Mètongnon, le chef de l’Etat a confié que la justice est en charge du dossier et qu’elle doit finir son travail. Et, il affirme selon Anselme Amoussou, n’avoir aucune responsabilité dans l’arrestation de Laurent Métongnon et ses co-accusés. Les Sg ont alors souhaité qu’il montre d’avantage de volonté de ne pas s’impliquer dans la procédure. Parlant des questions du point d’indice, c’est le statut quo. Le gouvernement a évoqué les difficultés macro-économiques qui ne peuvent pas lui permettre de prendre un engagement. Mais quant à l’augmentation du Smig, d’ici la fin du mois de mars le gouvernement va convoquer la session du Conseil national du travail pour évacuer cette question avec les membres du patronat.    

Sur la question des réformes, le chef de l’Etat a reconnu qu’il y a un déficit de dialogue et de concertation et a promis faire un effort pour corriger la pratique de dialogue social. Il a aussi rassuré les centrales que quelques chose sera fait pour corriger tout ce qu’on lui reproche

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2 réponses

  1. Avatar de Augustin
    Augustin

    Nous sommes dans un pays où ce sont des mouvements de débrayage qui conditionnent l amélioration de conditions de vie des travailleurs

  2. Avatar de
    Anonyme

    Une tres belle lecon de syndicalisme…les greves sauvages ne feront jamais avancer, developper un pays aussi potentiellement puissant soit-il!

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