Les différends qui opposent souvent les paysans aux peuls transhumants sont occasionnent la perte en vies humaines. Les mesures prises par les gouvernants montrent leurs limites depuis des années. Quelles mesures trouver pour mettre fin aux différends entre les agriculteurs et les éleveurs ? Les autorités continuent de réfléchir à la solution sans parvenir depuis des années à mettre fin aux affrontements meurtriers. Le bilan ces derniers jours est ahurissant et interpelle les autorités sur la mesure hardie à prendre contre les actes barbares des bouviers. Selon les propos de Dah Ayihouèdo, président communal du comité de gestion de la transhumance à l’Agence Bénin presse un paysan du nom de Michel Déguè a été tué à coup de machette par un bouvier transhumant.
En réaction au meurtre commis sur ce paysan à Sahè-Abigo dans la commune d’Agbangnizoun, les populations ont exterminés quatre bouviers présumés auteurs de l’assassinat des agriculteurs. Les cas sont légions et interpellent. Plusieurs mesures ont été prises sans impact positif. Nonobstant les dispositions du gouvernement, les assassinats s’intensifient, multipliant les meurtres.
L’assemblée nationale entend définitivement jouer sa partition par l’adoption d’une loi sur le code pastoral. Au cours d’un séminaire au parlement pour s’approprier le contenu du Code, Eric Houndété, premier vice-président de l’Assemblée nationale constate que les scènes de violences continuent de rythmer les relations entre éleveurs et agriculteurs dans notre pays, au grand regret des populations, ce qui conduit à des cas de pertes en vie humaine liés aux conflits éleveurs et agriculteurs au Bénin. L’avènement du code peut-il délivrer les paysans de ce fléau ?
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