Par deux fois, le président de la République a fait le même aveu. C’était d’abord face aux membres de l’épiscopat qu’il recevait au Palais de la marina il y a de cela quelques semaines, puis lors de sa rencontre avec Emmanuel Macron à l’Elysée. Patrice Talon y a reconnu sa part de responsabilité dans la mauvaise gestion des affaires publiques au Bénin depuis des décennies. Il a avoué publiquement avoir contribué à l’adoption de la mal gouvernance, et faire partie de la minorité qui en profité. Par ces aveux, le chef de l’Etat entend se compter parmi ceux qui doivent rendre gorge de leurs actes préjudiciables au mieux-être de tous.
Le Bénin est un petit pays pauvre d’Afrique de l’Ouest aux ressources limitées, et qui a connu de nombreux soubresauts sociopolitiques et économiques depuis son accession à la souveraineté internationale le 1er août 1960. L’instabilité du pays était toujours liée à la mal gouvernance, au choix des dirigeants et à l’option politique et idéologique du pays. Mais à la Conférence Nationale des Forces vives de février 1990, les béninois ont unanimement opté pour la démocratie et le libéralisme économique. Ils ont accepté de combattre toutes les pratiques malsaines pouvant entraver le bien-être de chacun et le développement harmonieux de tous les secteurs vitaux du pays. Depuis près de 30 ans, le Bénin n’a plus jamais connu de crise financière, économique ou de conflit meurtrier, pouvant empêcher son essor comme cela se remarque sous d’autres cieux. Le pays est ainsi un modèle de démocratie et de stabilité sociopolitique envié partout en Afrique et le monde.
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