Le secrétaire général de la Confédération des organisations syndicales indépendantes (Cosi-Bénin) réagit par rapport aux communiqués des ministres de l’enseignement maternel et primaire et de l’enseignement secondaire.Contacté par Frisson radio ce matin, il a estimé que les autorités sont paniquées. « C’est un signe évident de panique… », a répondu le secrétaire général de Confédération des organisations syndicales indépendantes (Cosi-Bénin), Noël Chadaré au sujet des communiqués signés des ministres de l’enseignement maternel et primaire et de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique.
Les deux communiqués demandent impérativement aux enseignants de reprendre les classes à partir de ce lundi 5 mars 2018, au risque d’être considérés comme avoir abandonné les postes. Pour Noël Chadaré, cette posture des membres du gouvernement est un acharnement des autorités contre les enseignants alors que ces derniers sont en grève à partir de mardi 06 mars.
« C’est des signes évident de panique… », a fait remarqué Noël Chadaré.
Les enseignants sont sûrs d’une chose, a affirmé le syndicaliste : « ils ne cèderont pas à la panique ». Il a rappelé que les négociations se poursuivent et que s’il y a des assemblées générales, les travailleurs iront en assemblée générale comme cela se fait dans plusieurs secteurs qui observent les mouvements de grève à savoir la justice, la santé
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