Les débats sur la crise sociopolitique au Bénin se poursuivent et focalisent l’attention. Hier sur une émission d’une chaine de télévision nationale, des parlementaires ont été invités à faire le débat.Au nom de ces députés de la 7e législature, l’honorable Nourénou Atchadé des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), membre de la minorité parlementaire et son collègue Orden Alladatin du bloc de la majorité parlementaire. Le syndicaliste Noel Chadaré et certains de ses collègues également invités sur l’émission, ont fait le point des négociations menées avec le gouvernement, notamment les avancées et les points de discorde.
Les questions relatives au caractère politique de la grève, la légalité de la grève, les défalcations sur salaire, le durcissement de la grève des enseignants et les portes de sortie de cette grève. Sur ces différentes questions, le député Nourénou Atchadé a invité le gouvernement à rétrocéder les salaires défalqués pour le dégel de la crise alors que son collègue Orden Alladatin estime que les défalcations sont prévues par les textes, et que c’est une question de principe.
Pour ce qui concerne les six arrêtés du gouvernement, le député Alladatin n’est pas d’avis avec les syndicalistes qui pensent que c’est du saupoudrage. Le député de la majorité parlementaire estime que les recettes de l’Etat n’augmentent pas alors que la satisfaction des besoins des enseignants fait appel à une importante incidence financière.
D’avis contraire, son collègue Atchadé condamne les salaires politiques mirobolants octroyés aux proches du pouvoir. C’est ça qui selon lui renforce la position des syndicalistes qui pensent que la richesse existe et doit être partagée. Il conclut que le gouvernement doit travailler à restaurer sa crédibilité en respectant les engagements, car rappelle t-il que le candidat Patrice Talon avait lui-même promis de faire adopter les statuts particuliers des enseignants, ce qui lui avait valu le vote de ces derniers
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