Crise sociale au Bénin : Le jour décisif pour le dégel

Les centrales et confédérations syndicales seront face aux membres du gouvernement ce mardi 13 mars 2018, dans le cadre des négociations pour le dialogue social. Cette énième rencontre, tout le monde s’en préoccupe car elle est déterminante pour le dégel de la crise sociale qui secoue le Bénin depuis le mois de janvier 2018.

Les négociations pour le dialogue social reprennent à l’Infosec ce mardi 13 mars 2018. Le ministre du Travail et de la Fonction publique, Adidjatou Mathys, a notifié aux sept confédérations et centrales syndicales leur invitation à poursuivre les travaux de la première session ordinaire de la Commission nationale permanente de concertation et de négociations collectives de l’année 2018. C’est un grand jour qui va déterminer le dégel de la crise sociale dans laquelle le Bénin est plongé, du fait des actes de deux poids deux mesures du gouvernement engagé dans une stratégie de communication tendant à discréditer les travailleurs.

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Les secrétaires généraux des centrales et confédérations sont prêts à dialoguer avec le gouvernement. Mais ce dernier a annoncé et a effectivement procédé à la défalcation sur salaire des travailleurs, alors que certains ont suspendu leur motion de grève. Et c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Cet acte du gouvernement a suscité une vive tension généralisée dans tout le pays. Les travailleurs n’entendent pas démordre, malgré les intimidations et les menaces de radiation des agents grévistes. Conséquence, la grève bat son plein dans l’administration et risque d’avoir un impact sur l’année scolaire 2017-2018.

Un jeu d’échec

Selon les agents grévistes, le gouvernement est l’auteur de la persistance de la grève. Pour Adolphe Houssou, coordonnateur de l’Intersyndicale des ressources humaines en santé, c’est la défalcation qui a conduit à la reprise de la grève. La bonne volonté des travailleurs à reprendre le travail a été mise à l’épreuve de la défalcation pour fait de grève. Les intimidations et les menaces de radiation ont contribué à faire monter la tension. Tous les travailleurs sont braqués contre le gouvernement. Les marches de protestation sont organisées dans les communes du Bénin, les meetings aussi à l’appel des secrétaires généraux. Ces derniers ont conditionné les négociations à la rétrocession des salaires défalqués aux travailleurs. D’après Noël Chadaré joint au téléphone hier, les secrétaires généraux ne seront pas absents aux négociations. « Une négociation biaisée qui ne donne pas de résultats » selon Adolphe Houssou. Par contre, le secrétaire général de la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin, Noël Chadaré, rappelle que cette condition est préjudicielle à la négociation. « Nous irons à la rencontre, mais ils n’ont pas grand chose à nous présenter. Ils sont dans un jeu d’échec… », a souligné le syndicaliste. Les yeux sont tournés vers l’Infosec. Le dernier mot revient au gouvernement.

Rappelons que la rencontre prévue pour le jeudi dernier a été reportée sine die par le gouvernement. Mais dans le même temps, les ministres Joseph Djogbénou et Adidjatou Matys ont donné une conférence de presse dans laquelle ils indiquaient que le gouvernement tend la main aux travailleurs pour le dialogue. Qu’ilqs fassent donc finalement et au grand jour, preuve de bonne fois

5 réponses

  1. Avatar de iya agba
    iya agba

    Si les syndicats gèrent bien les sommes perçues pour représenter les travailleurs,  ils devraient leur payer les journées de grève. C’est pas à l’état de payer pour
    Faut être au Bénin pour agir de même…. En occident, quand les employés partent en grève,  c’est leur syndicat qui les paye.

  2. Avatar de tayé
    tayé

    Si les syndicats gèrent bien les sommes perçues pour représenter les travailleurs,  ils devraient leur payer les journées de grève. C’est pas à l’état de payer pour
    Faut être au Bénin pour agir de même…. En occident, quand les employés partent en grève,  c’est leur syndicat qui les paye.

  3. Avatar de adjoke
    adjoke

    Si les syndicats gèrent bien les sommes perçues pour représenter les travailleurs,  ils devraient leur payer les journées de grève. C’est pas à l’état de payer pour
    Faut être au Bénin pour agir de même…. En occident, quand les employés partent en grève,  c’est leur syndicat qui les paye.

  4. Avatar de TCHOUKOUTOU
    TCHOUKOUTOU

    Etes-vous sûr qu’il mérite vraiment ce titre d’agrégé? Si oui, qu’il le prouve en démissionant dans les 48 heures qui suivent. Sinon, les syndicalistes vont uriner sur son agrégation.

  5. Avatar de Amaury
    Amaury

    Pata et ses ouailles se trompent vraiment de pays. Ils se croient au Rwanda. Surtout le dit agrégé est une grande déception, lui qui a institué les mercredis rouges et qui était tout le temps dans les rue avec ses anciens amis, adversaires d’aujourd’hui.

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