Après avoir directement accusé Vladimir Poutine d’être derrière l’attaque contre l’ex espion du KGB, Boris Johnson s’est heurté à la réponse franche de Moscou.Accusée par tous d’être derrière la tentative d’assassinat de l’ex-espion russe du KGB Sergueï Skripal, et sa fille, la Russie se retrouve ainsi au centre d’une incroyable affaire.
Sûre de son fait, Theresa May, première ministre britannique, a ainsi sommé Moscou de s’expliquer sur cette attaque dans les 24h qui ont suivi la première déclaration officielle. Sans réponse, la Grande-Bretagne a ainsi décidé de sévir contre le Kremlin, renvoyant pas moins de 23 diplomates et gelant les avoirs de plusieurs personnalités russes sur le sol britannique. Enfin, une tribune commune a été signée par la Grande-Bretagne et ses alliés, la France, l’Allemagne et les États-Unis., demandant à la Russie de dire la vérité sur cette affaire.
De manière beaucoup plus directe, Boris Johnson, ministre des Affaires étrangères britannique, qui a jugé probable que le président Poutine est lui-même derrière cette tentative d’assassinat. Selon le ministre, celui-ci aurait en effet donné son accord et de fait, un agent neurotoxique aurait été déployé au Royaume-Uni, pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Des accusations franches et directes qui n’ont pas du tout été au goût de Moscou. En effet, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a condamné ses propos les qualifiants de choquants et d’impardonnables. Quelconque référence au président Poutine dans cette affaire n’est pas la bienvenue et ne ferait qu’envenimer une situation déjà bien tendue entre deux nations qui n’hésitent plus à se faire face.
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