Marche en Guinée : les femmes de l’opposition dénoncent les violences policières

Ce n’est plus un secret. La Guinée est secouée depuis plusieurs semaines par des séries de manifestations avec pour bilan des décès dans le rang des manifestants après les élections contestées par le principal parti de l’opposition mais aussi suite au  conflit dans l’enseignement et à l’appel à la grève générale lancé par un puissant syndicat. Les guinéennes ont décidé de ne pas rester les bras croisés et ont organisé ce mercredi dans la capitale Conakry, une marche dite « blanche » pour dénoncer les violences au cours des manifestations

Publicité

Les femmes des partis de l’opposition en Guinée ne sont pas contentes de la situation qui prévaut dans le pays et elles n’ont pas manqué de le démontrer. 10000. C’est le chiffre agité par les organisatrices sur la participation des femmes qui ont quitté ce mercredi le rond-point Hamdallaye-Concasseur assurant elles-même l’ordre. Notons que les forces de sécurité publiques n’ont pas été aperçues sur le parcours.

A la faveur d’une marche dans la capitale Conakry, elles sont descendues par milliers habillées dans la couleur du deuil, le blanc et un bandeau rouge sur la tête (certaines femmes) pour manifester leur mécontentement avec des banderoles sur lesquels on pouvait lire « Trop de morts, l’Etat dort encore » ou encore« Alpha rime avec crime ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité



Publicité