JIF : Wanep-Bénin amène les jeunes collégiennes sur les pas des aînées-modèles

Sur initiative de Wanep-Bénin et dans le cadre de la Journée internationale de la femme, des jeunes collégiennes du Bénin ont été samedidernier au contact de femmes béninoises dont elles peuvent s’inspirer pour se construire. C’est à travers une conférence et des visites de terrain.

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Dans le cadre de l’édition 2018 de la Journée internationale de la femme, Wanep-Bénin a choisi d’agir autrement en faveur des droits de la femme. C’est à travers un forum d’échanges «Les pas de nos aînées», samedi 10 mars dernier à Cotonou. C’est une initiative à l’intention des jeunes collégiennes, notamment du département du Littoral.

Wanep-Bénin avec le soutien de Oxfam, les a amenées à la découverte des expériences et du quotidien de plusieurs femmes, non seulement des aînées mais surtout des modèles. Celles qui ont dû braver des stéréotypes, faire face à des moqueries, aller au-delà de paroles décourageantes, croire en elles pour pouvoir en être où elles sont aujourd’hui, réussissant notamment dans des domaines presque réservés aux hommes selon les propos de Amina Tairou, la vice-présidente du Conseil d’administration de Wanep-Bénin.

Celles invitées à l’occasion sont des exemples de succès de femmes dans les domaines de la chirurgie plastique, les métiers de audiovisuelle -réalisation et son notamment-, l’entrepreneuriat, les sportives de haut niveaux, etc. Au-delà des échanges au chant d’oiseau, il y a eu des visites du cadre de travail de ces femmes.

«L’objectif n’est pas de forcer les jeunes filles à devenir aussi chirurgiennes plastiques, techniciennes audiovisuelles, entrepreneures ou encore sportives de haut niveaux, mais simplement de leur montrer qu’elles aussi ont leur place dans ces domaines dits réservés aux hommes, si elles en ont de l’ambition et du courage », précise la Vice présidente.

« C’est la manière trouvée par Wanep-Bénin pour contribuer à réduire la faible représentation des femmes dans certains métiers.», confie-t-elle.

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Il s’agit d’outiller ces jeunes collégiennes à se créer un futur meilleur, exempte de violence et de discrimination, car pour transformer une société il faut commencer tôt, dira le représentant de Oxfam. C’est un rendez-vous pour stimuler le talent caché encore dans chacune de ces jeunes filles, d’après Florent Maroya, Chef service éducation et formation de la femme au ministère des affaires sociales. Heureux de la cible choisie, il a invité les participantes à dupliquer les échanges auprès de leurs camarades, pour aussi les amener sur les pas des ainées

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