L’ancien premier ministre béninois Lionel Zinsou, a récemment accordé une interview au magazine Ecofin Hebdo. Dans cet entretien, le banquier d’affaires a parlé avec abandon de Southbridge Partners, (banque d’affaires créée avec Donald Kaberuka) et de l’Afrique qu’il voit comme un continent d’avenir. Pour le candidat malheureux à la présidentielle de 2016, Southbrige Patners est une « société de conseils financiers » au service du continent africain. Elle est donc par définition une banque panafricaine créée par des francophones et des anglophones ayant « une expérience qui vise les deux aires structurelles et juridiques ».
En plus d’être une banque fondée par les africains, Southbridge Patners , possède également une clientèle africaine, a fait savoir Lionel Zinsou. Une clientèle que la nouvelle société entend servir de plus prêt.C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle a commencé par ouvrir des bureaux un peu partout en Afrique. Au jour d’aujourd’hui, la banque d’affaires est présente à Abidjan en Côte d’Ivoire, à Casablanca au Maroc et à Kigali au Rwanda.
L’Afrique est un continent d’avenir
Ce désir qu’à Southbridge Patners, de se rapprocher des entreprises du continent, vient certainement de ses fondateurs et surtout de Lionel Zinsou qui voit l’Afrique comme un continent d’avenir. Il ne s’en défend d’ailleurs pas. Pour lui, il est vrai de penser ainsi. C’est un discours très lucide.
Par exemple, affirme t-il, « il est important de rappeler que l’Afrique s’est beaucoup diversifiée. Elle n’est plus seulement l’addition du pétrole à l’or, au cuivre et au diamant…On fait de grand progrès, l’agriculture a carrément ressuscité, les activités tertiaires ont une grande dynamique ».Il avoue cependant qu’il y a encore des efforts à faire.
A l’en croire, les pays du continent doivent éviter qu’une richesse qui représente 1% de l’activité, génère 90% des rentrées de devises et conditionne par la même occasion la force de la monnaie locale. « Il faut (donc) que les finances publiques et les réserves de changes ne restent pas dépendantes des ressources » en Afrique, a t-il laissé entendre .
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