Réseau des anciens ministres des affaires étrangères de la francophonie : Jean marie Éhouzou promu

Dans le cadre de l’édition 2018 de la Quinzaine de la Francophonie, un Colloque international intitulé : « La Francophonie, notre trait d’union pour agir : la contribution de l’OIF au vivre ensemble en Afrique et dans l’espace francophone », a réunit ce 20 mars à l’Hôtel Ibis de Lomé (Togo), une cinquantaine de participants dont des anciens ministres de la Francophonie, les acteurs institutionnels et de la société civile. Ils ont échangé sur la contribution de l’OIF au vivre ensemble dans l’espace francophone.

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C’est Dr Éric Adja, Directeur Régional de la francophonie pour l’Afrique de l’ouest, qui a procédé au lancement du colloque en présence de Franck Missite, directeur de cabinet du ministre de la culture et de la communication du Togo, de l’ancien Président de la Cour constitutionnelle du Bénin Me Robert Dossou, de l’ancien ministre des affaires étrangères du Bénin, Jean Marie Ehouzou.

Selon Dr Éric Adja, la mobilisation de ces hauts cadres ne se limite pas seulement aux ministres en fonction en charge de la Francophonie, mais elle s’inscrit dans une perspective de co-construction des anciens titulaires de ces portefeuilles ministériels, en vue de créer un espace de réflexion entre les anciens ministres en charge de la Francophonie, pour mieux appréhender les impacts des actions de l’OIF sur le vivre ensemble dans l’espace francophone, et à l’aune du passé, porter un regard prospectif sur les défis liés à la construction de l’Etat de droit et d’un espace francophone exempt de toute violence. En situant le contexte dans lequel s’inscrit l’organisation dudit Colloque international, Éric Adja a salué la mobilisation autour de l’initiative qui réunit le Togo, le mali, le Tchad, le Burkina-Faso, le Bénin et le Sénégal.

Au terme de ce colloque, les participants ont mis en place un Réseau des anciens Ministres en charge de la Francophonie. C’est Jean-Marie Ehouzou, ancien ministre des affaires étrangères du Bénin, qui a été porté à la tête de ce réseau dont la mission est de promouvoir le vivre ensemble. Le directeur du Bureau Régional pour l’Afrique de l’Ouest de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Dr Éric Adja, s’est réjoui de la création de ce réseau.

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«Le réseau veut rapprocher les différentes populations des objectifs de la francophonie», dixit le ministre Jean-Marie EHOUZOU

Désigné par ses paires pour conduire le réseau des anciens ministres des affaires étrangères en charge de la francophonie, l’ancien ministre béninois Jean-Marie Ehouzou explique à la presse les objectifs dudit réseau et ses priorités. Il appelle à une mobilisation autour du travail que fait la secrétaire générale à la tête de l’organisation de la francophonie.

Monsieur le Ministre EHOUZOU, pourquoi un réseau des anciens ministres des affaires étrangères pour l’OIF ?

Il s’agit d’une initiative qui a été mise sur pieds sous l’égide du bureau régional de l’OIF à Lomé. Elle consiste à regrouper les anciennes personnalités, les anciens ministres ayant eu des contacts fréquents avec l’organisation. C’est pour que ce patrimoine ne soit pas oublié. Parce que ce sont des personnalités qui ont une grande expérience de part leur contacts fréquents avec l’organisation lorsqu’ils étaient en fonction. L’organisation peut avoir encore besoin de ces personnalités et ces personnalités acceptent de mettre leurs expériences à la disposition de cette importante organisation, qui célèbrera dans deux ans ses 50ans d’existence et les 20ans de la déclaration de Bamako. Une déclaration importante qui est le socle même du développement de la démocratie sur le continent. La déclaration de Bamako a été prise au lendemain de l’ouverture démocratique sur le continent. Et, c’était une déclaration mémorable.

A l’ouverture du colloque vous demandez au directeur régional de l’Afrique, docteur Eric Adja, de notifier à madame Michaëlle Jean de vous laisser agir. Que voulez-vous dire par là ?

En fait, c’est de nous permettre de regrouper les personnalités auxquelles j’ai tantôt fait allusion pour qu’elles agissent dans l’intérêt supérieur de la francophonie. Rapprocher les différentes populations des objectifs de la francophonie. Le vivre ensemble constitue l’un des leitmotivs de la francophonie aujourd’hui, et c’est devenu une manière de créer la paix. Quand vous voulez vivre ensemble, il faudrait que vous partagiez les mêmes points de vue, que vous élaboriez un dialogue fécond entre vous, que vous échangiez vos points de vue sur différentes questions. C’est vraiment vivre en harmonie…

Quelles sont les priorités du réseau que vous présidez?

C’est d’abord de structurer ce réseau. Remettre le rapport général à madame la secrétaire générale Michaëlle Jean, avec comme point de mire la célébration des différentes dates importantes qui sont la déclaration de Bamako et l’anniversaire, les 50 ans de l’organisation, OIF.

Ce réseau intervient à la veille de la campagne pour la réélection de madame Michaëlle Jean. Le réseau va-t-il croiser les bras face à cet enjeu ?

Non. Le réseau ne peut pas croiser les bras face à cette importante échéance. Le réseau estime que le travail que fait madame Michaëlle Jean est un travail important. Elle tisse comme on l’a dit, des nœuds importants aux nœuds qui ont été tissés par le président Abdou Diouf. Je pense que ce qu’elle fait aujourd’hui est vraiment appréciable.

Vous voulez dire que l’Afrique va accompagner madame Michaelle Jean à rempiler?

Ce sont les chefs d’État qui décideront. Mais ce serait très bien de l’accompagner. Le travail qu’elle fait aujourd’hui sur le continent à la tête de cette organisation d’une manière générale mérite d’être récompensé. Et quand quelqu’un travaille bien… on l’encourage à continuer. C’est une équipe qui gagne. Elle anime avec beaucoup de prestance cette équipe.

Qui-est-ce que les populations vont tirer de ce réseau?

Pour l’instant, ce que les populations peuvent en tirer c’est qu’il y aura une vulgarisation des différents textes importants de la francophonie. La francophonie est une organisation qui défend les intérêts de la langue française dans les organisations internationales.

7 réponses

  1. Avatar de Paysan
    Paysan

    Du n’importe quoi, en dehors du « photo-op »

    1. Avatar de Patrick
      Patrick

      Vous avez raison. C’est toujours n’importe quoi. Que des discours, des colloques, des commissions… et pendant ce temps rien n’avance, le peuple attend, crève de faim et ce sont toujours les mêmes qui se montrent, pavanent.

  2. Avatar de Critique
    Critique

    Nos élites pêchent en s’associant autour d’initiatives dont on ne peut même pas saisir l’essence réelle et l’impact sur le développement des populations francophones. Il y a quelques jours, les ministres du numérique au sein de la francophonie se rassemblaient. Aujourd’hui, ce sont les anciens ministres des affaires étrangères de la francophonie. Demain, ce sera les ministres des affaires étrangères en fonction, puis après les anciens ministres de la culture (si chère à l’OIF).

  3. Avatar de Cathie
    Cathie

    Les africains s’amusent, ils ne font que parler dans le vide. « Promouvoir le vivre ensemble », c’est quoi ça encore? Ils sont malades!!!!

  4. Avatar de Democrate
    Democrate

    Que signifie encore ce machin ?
    Tout le monde veut être chef de quelque chose dans son petit coin.
    Francophonie, francophonie, collez nous la paix.
    Même Emmanuel Macron en a marre, il parle plus anglais maintenant.

    1. Avatar de Amaury
      Amaury

      @Démocrate,

      Macron parle anglais mais a un programme pour que le français devienne la 3eme langue au plan mondial. Juste un rappel

  5. Avatar de Napoléon1
    Napoléon1

    Que vont-ils aller faire les africains Noirs dans ce machin de Francophonie au lieu d’oeuvrer pour développer leurs Langues endogenes. Ne voient-ils pas que les arabes ont leur langue, les chinois, les japonnais et les autres aussi.En Europe, chaque pays a sa propre langue. Alors africains, cessez d’être les meubles de la France, sans droit, sans langue et éternellement aliénés.

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