Visiblement dépassée par les événements, l’ONU appelle les états membres à respecter le droit international et l’intégrité des pays, tout en agissant en adéquation totale avec la charte des Nations Unies.Le 14 avril dernier, l’ONU s’est réunie à New York afin de débattre sur les frappes ayant eu lieu à Damas. De nombreuses personnes se sont, en effet, émues que la France, les États-Unis et le Royaume-Uni n’aient pas hésité à bombarder Damas après que des soupçons d’attaque à l’arme chimique aient été émis. Sans preuve, ces membres permanents au siège de l’ONU ont donc décidé en se concertant, de riposter.
Une attaque fermement condamnée par Vladimir Poutine qui va profiter de cette occasion afin de demander des comptes aux trois chefs d’État. Arguant que Paris, Washington et Londres n’ont pas attendu qu’un mandat de l’ONU soit émis afin de conduire leur opération, la Russie semble avoir quelques arguments qui peuvent en effet, jouer en sa faveur.
Jouant sur la valeur morale de ces frappes, la France, Les États-Unis et la Grande-Bretagne s’exposent tout de même puisque, celle-ci n’a aucune valeur juridique et légale auprès de l’ONU. C’est en tout cas ce qu’a déclaré António Guterres, secrétaire générale auprès de l’Organisation des Nations unies. Visiblement un peu dépassé par les événements et la prise de contrôle des états sur l’organisation et ses principes, celui-ci appelle au respect du droit international et demande aux États membres, d’agir en conformité totale avec la charte de l’ONU, sous peine de voir la situation s’aggraver toujours plus.
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