Bénin : Le FSP passe au vitriol l’intervention de Talon sur l’émission « Internationales »

Le Fsp a organisé ce matin une conférence de presse à Cotonou. L’objectif de cette sortie médiatique : opiner sur le récent passage du chef de l’Etat dans l’émission « Internationales », de Rfi, Tv5 Monde et le journal Le MondeLe porte-parole du Front a critiqué l’intervention de Patrice Talon sur les conflits d’intérêts au sommet  de l’Etat. Pour Jean Kokou Zounon, les arguments évoqués par le chef l’Etat n’ont pas convaincu. On ne peut pas confier ses sociétés à ses enfants et à ses associés et laisser croire qu’il n’y a pas conflits d’intérêts, a indiqué Jean Kokou Zounon.

Le porte-parole du FSP a également opiné sur les propos du chef de l’état qui a fait savoir qu’il était à l’abri du besoin. Une posture qui l’amène à mieux gérer la chose publique. Pour Jean Kokou Zounon, si Patrice Talon, était à l’abri besoin, quel besoin a-t-il alors à reprendre le PVI, le Coton ? Quel besoin a-t-il à  rentrer dans tous les secteurs rentables au Bénin ? s’interroge  le porte-parole du FSP.

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Par ailleurs ,Jean Kokou Zounon a mis l’accent sur ce qu’il appelle le « népotisme au sommet de l’Etat ».Pour lui, quand le chef de l’Etat affirme qu’il aurait pu confier le port à ses parents ou à ses partisans, il faut tout simplement comprendre qu’il gère le pays avec ses partisans  et sa famille.

11 réponses

  1. Avatar de bruno D
    bruno D

    tout cela c’est de bonne guerre avoir de l’ambition en une mais gérer le bénin en une autre. L’anticipation du béninois sur les faits à venir n’est-il pas à l’origine de ces débat?

  2. Avatar de
    Anonyme

    *Mémoire du Chaudron 68*

    L’organisation matérielle de l’élection présidentielle de 2006 fut une longue épreuve pour la Commission électorale nationale autonome, CENA. Les résistances au départ du général Mathieu Kérékou s’organisèrent, de façon parfois si sournoise, qu’elles paraissaient imparables. Une nébuleuse formée autour du directeur du cabinet civil de Kérékou, monsieur Kamala, de Chantal de Souza (à ne pas confondre avec l’épouse de Yayi), avec pour bras financier le ministre des Finances Cosme Sèhlin, fera feu de tout bois pour pousser la CENA de Nouatin dans les cordes et obtenir le report de l’élection présidentielle.

    Ce qui ouvrirait inévitablement la porte à une série d’imbroglios juridiques dont la conséquence la plus évidente sera la prolongation du séjour de Kérékou au pouvoir, au-delà du terme constitutionnel de son mandat qui arrivait à échéance le 6 avril 2006.

    Cette Chantal de Souza acquit une telle puissance dans le dernier cercle du pouvoir du vieux Caméléon finissant, que des histoires plus ou moins crédibles circulaient chaque jour sur son compte et sur la nature réelle de ses rapports avec le président de la République. Quel était son profil, et comment s’était-elle retrouvée à ce niveau de puissance dans l’appareil d’État ?

    Je ne peux répondre à ce genre de questions pourtant légitimes sans relayer les chuchotements de salon qui, en ces temps-là , attribuaient son entrée au palais de la présidence de la République au pasteur Romain, dont elle aurait ensuite veillé à obtenir la mise en quarantaine. Toujours est-il que le manque de renseignements et d’informations crédibles sur ce genre de personnages qui pourtant fut, à un moment si sensible de notre histoire politique nationale, d’une telle influence qu’elle aurait pu faire basculer le pays dans le néant, n’est pas flatteur pour nos historiens.

    En 2006, au crépuscule du long règne de Mathieu Kérékou, les journalistes qui eurent le malheur de se montrer désobligeants vis-à-vis de Chantal de Souza eurent immédiatement l’appareil sécuritaire de l’État à leurs trousses. Charles Toko pourra un jour prendre la plume pour en témoigner. Pareil pour Distel Amoussou dont l’imprévisible journal *Panorama* publia une révélation qui déplut particulièrement au sommet de l’État.

    Mais, le Béninois ordinaire ne savait pas grand-chose de ces coups de hache qui se donnaient contre l’arbre qu’est notre processus démocratique que nous voulions iroko, mais qui, à certains moments, paraît beaucoup plus papayer. Le Béninois ordinaire ne savait surtout pas que de gros nuages gris sombres planaient sur la tenue effective du scrutin présidentiel en cette année 2006.

    L’ultime parade trouvée par le lobby favorable à un maintien de Kérékou au pouvoir était diaboliquement efficace. Cosme Sèhlin, ministre des Finances, informa sans scrupule l’équipe dirigeante de la CENA, de son incapacité à mettre à sa disposition les ressources financières nécessaires à son fonctionnement et à l’organisation matérielle du scrutin présidentiel.

    Cette échéance pourtant constitutionnelle ne devrait pas être une surprise pour l’argentier national qu’il était alors. Les nombreuses séances de travail entre les responsables de la CENA et le ministre des Finances ne donnèrent rien. _ »Les caisses sont vides ! »_, répondait Sèhlin. Les nombreuses relances de la CENA ne le firent pas fléchir.

    Quelques journaux de la place, démarchés par le conseiller à la communication du général, Denis Babaèkpa, servaient de temps à autre de relais à cette thèse. Pas d’argent, donc pas d’élection. Pas d’élection, donc pas de passation de pouvoir. La logique du lobby pro maintien au pouvoir de Kérékou était aussi simple que cela. Qui d’autre qu’un ministre des Finances est fondé à dire l’état de santé du trésor public ?

    Lentement, sûrement, et à l’insu de la grande majorité des acteurs politiques, le processus électoral rentrait dans l’impasse. C’est à ce moment que le président de la CENA, Sylvain Nouatin, prit une décision qui mérite d’être revisitée plus tard et étudiée dans nos facultés d’histoire et de sciences politiques. Il décida de rechercher les solutions du financement du processus électoral hors du circuit officiel. Sous le couvert d’une discrétion voulue absolue, il prit langue avec Lambert Koty qui était, en ces moments-là, l’un des derniers verrous qui donnaient accès à l’homme d’affaires et mécène politique Patrice Talon.

    C’est cette discrétion, je crois, qui sauva le processus électoral. Car, si l’information sur cette rencontre avait été ébruitée, elle aurait sans doute été amplifiée par le lobby du palais, ce qui aurait créé une insupportable ambiance de suspicion parmi les candidats dont, il est vrai, certains des plus sérieux étaient passés prendre leur enveloppe de campagne chez le cotonnier.

    La rencontre entre Sylvain Nouatin et Patrice Talon, qui s’est tenue dans le bureau de Lambert Koty à l’Agetur et dont des personnes plus introduites que moi parleront peut-être un jour pour la postérité, permit de débloquer définitivement le processus électoral.

    La CENA manquait-elle d’urnes ? Hop, Patrice Talon avait une solution toute faite dans la sous-région. Son ami François Compaoré, maire de la ville de Ouagadougou et frère de qui on sait, en avait un stock. Par vol cargo, les urnes furent reçues à l’aéroport de Cadjèhoun. Le transport du matériel vers les zones d’exploitation fut assuré par le matériel roulant de l’armée béninoise et une partie des camions de l’homme d’affaires qui prit en compte une partie de la revendication des agents de la CENA qui, sur le terrain, faisaient grise mine, menaçant à leur tour de prendre en otage le processus électoral si primes et émoluments ne leur étaient pas payés.

    Permettez que cet épisode si sensible ne soit pas plus longue. Puisse la chronique de ce jour nous faire réfléchir sur la fragilité de nos institutions démocratiques. Cela relève de l’irresponsabilité que nous continuions de nous emmurer dans des formules plates comme _ »Dieu aime le Bénin »_. Comprenons bien que rien ne sera jamais définitivement acquis et que la paix et la stabilité du Bénin resteront pour tout Béninois un engagement citoyen de tous les jours.

    Les goulots d’étranglement au processus électoral furent donc levés en une séance informelle. La machine de l’alternance se remit en marche. Inexorablement. En cette veille de lancement de la campagne électorale officielle, je n’avais donc plus ma tête dans les histoires de communication. Pour moi, la communication était déjà faite. Elle était déjà terminée à Bar Tito. Rien ni personne ne pouvait m’enlever cette conviction. Il y avait peut-être juste que la tête de Charles ne revenait pas trop à Koty. En tout cas, pas autant que celle de Maurille Agbokou ou de Didier Aplogan. Je savais en effet que beaucoup, dans cet environnement, faisaient juste l’effort de le supporter. Mais, pour l’avoir pratiqué de si près, je le trouvais correct et loyal. Je n’ouvris jamais avec lui le débat sur la perception déformée que les gens avaient de lui. Peut-être aurais-je dû le faire. Une toute autre l’histoire…!

    J’avais désormais ma tête ailleurs. Je voulais descendre dans l’arène survoltée des meetings électoraux. Dès demain !

    (✋À demain)

    *Tibo*

  3. Avatar de
    Anonyme

    Bonsoir cher amis pour mieux comprendre notre système démocratique je vous propose de lire Tiburce ADAGBE.Voici un extrait de ses récits:
    *Mémoire du Chaudron 68*

    L’organisation matérielle de l’élection présidentielle de 2006 fut une longue épreuve pour la Commission électorale nationale autonome, CENA. Les résistances au départ du général Mathieu Kérékou s’organisèrent, de façon parfois si sournoise, qu’elles paraissaient imparables. Une nébuleuse formée autour du directeur du cabinet civil de Kérékou, monsieur Kamala, de Chantal de Souza (à ne pas confondre avec l’épouse de Yayi), avec pour bras financier le ministre des Finances Cosme Sèhlin, fera feu de tout bois pour pousser la CENA de Nouatin dans les cordes et obtenir le report de l’élection présidentielle.

    Ce qui ouvrirait inévitablement la porte à une série d’imbroglios juridiques dont la conséquence la plus évidente sera la prolongation du séjour de Kérékou au pouvoir, au-delà du terme constitutionnel de son mandat qui arrivait à échéance le 6 avril 2006.

    Cette Chantal de Souza acquit une telle puissance dans le dernier cercle du pouvoir du vieux Caméléon finissant, que des histoires plus ou moins crédibles circulaient chaque jour sur son compte et sur la nature réelle de ses rapports avec le président de la République. Quel était son profil, et comment s’était-elle retrouvée à ce niveau de puissance dans l’appareil d’État ?

    Je ne peux répondre à ce genre de questions pourtant légitimes sans relayer les chuchotements de salon qui, en ces temps-là , attribuaient son entrée au palais de la présidence de la République au pasteur Romain, dont elle aurait ensuite veillé à obtenir la mise en quarantaine. Toujours est-il que le manque de renseignements et d’informations crédibles sur ce genre de personnages qui pourtant fut, à un moment si sensible de notre histoire politique nationale, d’une telle influence qu’elle aurait pu faire basculer le pays dans le néant, n’est pas flatteur pour nos historiens.

    En 2006, au crépuscule du long règne de Mathieu Kérékou, les journalistes qui eurent le malheur de se montrer désobligeants vis-à-vis de Chantal de Souza eurent immédiatement l’appareil sécuritaire de l’État à leurs trousses. Charles Toko pourra un jour prendre la plume pour en témoigner. Pareil pour Distel Amoussou dont l’imprévisible journal *Panorama* publia une révélation qui déplut particulièrement au sommet de l’État.

    Mais, le Béninois ordinaire ne savait pas grand-chose de ces coups de hache qui se donnaient contre l’arbre qu’est notre processus démocratique que nous voulions iroko, mais qui, à certains moments, paraît beaucoup plus papayer. Le Béninois ordinaire ne savait surtout pas que de gros nuages gris sombres planaient sur la tenue effective du scrutin présidentiel en cette année 2006.

    L’ultime parade trouvée par le lobby favorable à un maintien de Kérékou au pouvoir était diaboliquement efficace. Cosme Sèhlin, ministre des Finances, informa sans scrupule l’équipe dirigeante de la CENA, de son incapacité à mettre à sa disposition les ressources financières nécessaires à son fonctionnement et à l’organisation matérielle du scrutin présidentiel.

    Cette échéance pourtant constitutionnelle ne devrait pas être une surprise pour l’argentier national qu’il était alors. Les nombreuses séances de travail entre les responsables de la CENA et le ministre des Finances ne donnèrent rien. _ »Les caisses sont vides ! »_, répondait Sèhlin. Les nombreuses relances de la CENA ne le firent pas fléchir.

    Quelques journaux de la place, démarchés par le conseiller à la communication du général, Denis Babaèkpa, servaient de temps à autre de relais à cette thèse. Pas d’argent, donc pas d’élection. Pas d’élection, donc pas de passation de pouvoir. La logique du lobby pro maintien au pouvoir de Kérékou était aussi simple que cela. Qui d’autre qu’un ministre des Finances est fondé à dire l’état de santé du trésor public ?

    Lentement, sûrement, et à l’insu de la grande majorité des acteurs politiques, le processus électoral rentrait dans l’impasse. C’est à ce moment que le président de la CENA, Sylvain Nouatin, prit une décision qui mérite d’être revisitée plus tard et étudiée dans nos facultés d’histoire et de sciences politiques. Il décida de rechercher les solutions du financement du processus électoral hors du circuit officiel. Sous le couvert d’une discrétion voulue absolue, il prit langue avec Lambert Koty qui était, en ces moments-là, l’un des derniers verrous qui donnaient accès à l’homme d’affaires et mécène politique Patrice Talon.

    C’est cette discrétion, je crois, qui sauva le processus électoral. Car, si l’information sur cette rencontre avait été ébruitée, elle aurait sans doute été amplifiée par le lobby du palais, ce qui aurait créé une insupportable ambiance de suspicion parmi les candidats dont, il est vrai, certains des plus sérieux étaient passés prendre leur enveloppe de campagne chez le cotonnier.

    La rencontre entre Sylvain Nouatin et Patrice Talon, qui s’est tenue dans le bureau de Lambert Koty à l’Agetur et dont des personnes plus introduites que moi parleront peut-être un jour pour la postérité, permit de débloquer définitivement le processus électoral.

    La CENA manquait-elle d’urnes ? Hop, Patrice Talon avait une solution toute faite dans la sous-région. Son ami François Compaoré, maire de la ville de Ouagadougou et frère de qui on sait, en avait un stock. Par vol cargo, les urnes furent reçues à l’aéroport de Cadjèhoun. Le transport du matériel vers les zones d’exploitation fut assuré par le matériel roulant de l’armée béninoise et une partie des camions de l’homme d’affaires qui prit en compte une partie de la revendication des agents de la CENA qui, sur le terrain, faisaient grise mine, menaçant à leur tour de prendre en otage le processus électoral si primes et émoluments ne leur étaient pas payés.

    Permettez que cet épisode si sensible ne soit pas plus longue. Puisse la chronique de ce jour nous faire réfléchir sur la fragilité de nos institutions démocratiques. Cela relève de l’irresponsabilité que nous continuions de nous emmurer dans des formules plates comme _ »Dieu aime le Bénin »_. Comprenons bien que rien ne sera jamais définitivement acquis et que la paix et la stabilité du Bénin resteront pour tout Béninois un engagement citoyen de tous les jours.

    Les goulots d’étranglement au processus électoral furent donc levés en une séance informelle. La machine de l’alternance se remit en marche. Inexorablement. En cette veille de lancement de la campagne électorale officielle, je n’avais donc plus ma tête dans les histoires de communication. Pour moi, la communication était déjà faite. Elle était déjà terminée à Bar Tito. Rien ni personne ne pouvait m’enlever cette conviction. Il y avait peut-être juste que la tête de Charles ne revenait pas trop à Koty. En tout cas, pas autant que celle de Maurille Agbokou ou de Didier Aplogan. Je savais en effet que beaucoup, dans cet environnement, faisaient juste l’effort de le supporter. Mais, pour l’avoir pratiqué de si près, je le trouvais correct et loyal. Je n’ouvris jamais avec lui le débat sur la perception déformée que les gens avaient de lui. Peut-être aurais-je dû le faire. Une toute autre l’histoire…!

    J’avais désormais ma tête ailleurs. Je voulais descendre dans l’arène survoltée des meetings électoraux. Dès demain !

    (✋À demain)

    *Tibo*

  4. Avatar de OLLA OUMAR
    OLLA OUMAR

    Et pourtant ce que dit Jean kocou zounon est véridique et prouvé, et tout beninois honnête doit en être révolté 

  5. Avatar de Paysan
    Paysan

    Zounon disait quoi de soglo, yayi et tevoedjre maintenant devenus ses alliés?

  6. Avatar de Azanhouan
    Azanhouan

    « Des maudits de la République » ces militants du PCB On dirait qu’ils ne sont pas sur notre planète terre

    1. Avatar de Sossou
      Sossou

      Ils sont bel et bien sur la planète terre. C’est plutôt toi Azanhouan qui es sur les nuages bien sombres qui t’empêchent de voir la réalité.

  7. Avatar de vision totale
    vision totale

    Mr k. Zounon on n’attrape pas soi même un serpent pour le mettre dans son pantalon! Pourquoi veux tu qu’il gère le pays avec ceux qui ne partagent pas sa vision? Ne soyez pas stupide

  8. Avatar de la faus
    la faus

    pourquoi se cacher derrière quelques réalisation pour suisser le pays.

  9. Avatar de ADELAKOUN HECTOR
    ADELAKOUN HECTOR

    Pauvre Jean Kokou Zounon que le PR te confie ses actions au détriment de ses proches alors il n’y aurait pas de conflit d’intérêt. Tu es simplement stupide

  10. Avatar de Democrate
    Democrate

    Que le PCB et le FSP aillent se cacher dans un trou.

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