Le ministre de la justice est récemment intervenu sur la télévision nationale pour faire le point des actions menées par son ministère depuis avril 2016.Joseph Djogbénou a également abordé d’autres sujets comme le salaire des ministres au centre d’une polémique depuis quelques semaines.
Le garde des sceaux a fait savoir qu’il ne partage pas l’avis de ceux qui pensent qu’il faut rester à jeun pour diriger un pays. De son avis, les réformes du gouvernement, sont conduites avec des hommes et des femmes qui ont décidé de renoncer(ndlr à des avantages). Il faut donc leur assurer un minimum qui les empêchent de procéder comme par le passé. C’est-à-dire : piocher dans les caisses de l’Etat.
Il a par la suite refusé de « faire un calcul d’apothicaire sur le salaire des ministres ». Pour lui, ceux qui font aujourd’hui ce procès au gouvernement ont été habitués à un ancien système qu’il a expérimenté dès sa prise de fonction.
« Lorsque je suis arrivé au ministère de la justice et de la législation, il y avait des tickets valeurs de près de trois millions. On dit, ministre! vous! tickets valeurs! près de trois millions… Quand je suis venu, on dit ministre en charge des relations avec les institutions. Monsieur le ministre, il y a quand même 500 millions quelque part hein. Vous pouvez… » a déclaré M Djogbénou.
Pour le garde des sceaux , cet ancien système n’a plus le vent en poupe Bénin. L’actuel régime se bat pour rationaliser les dépenses publiques dorénavant .
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