Le professeur Aziadomè Kogblévi écrit ses mémoires. «Ma pauvre petite vie», est un extrait publié courant le troisième trimestre de l’année 2017.Sur une trentaine de pages, le microbiologiste de sol et chercheur né vers 1946, raconte dans cet extrait sa vie. Le spécialiste de la pharmacopée livre son récit, depuis sa naissance au village Honton à Dogbo dans le département du Couffo, jusqu’au parcours de son Institut de recherches en naturothérarie (Irena) à Akpapka, à Cotonou.
Il retrace son étape scolaire au primaire, ses mémoires au Lycée Victor Ballot de Porto-Novo, devenu après les indépendances Lycée Béhanzin, et sa formation universitaire à l’université de Dakar puis au Cnrs de Nancy en France, où il finit en mars 1973 avec un doctorat de spécialité : ‘’mention très honorable avec les félicitations du jury’’. Dans «Ma pauvre petite vie», on lit également le parcours peu ordinaire du professeur Aziadomè Kogblévi en tant que fonctionnaire. Un fonctionnaire a qui l’on refuse un poste international parce qu’il était bon, très bon.
Peu ordinaire, aussi parce qu’en dépit de son expérience en tant que directeur de cabinet, député, ministre et enseignant, il a préféré sa ferme, sa passion à laquelle il finira par consacrer toute sa vie, avec création en 2005 de l’Irena. Cet institut informe-t-il, a aujourd’hui à son actif une vingtaine de produits naturels.
Chacun de ces pans est livré en résumé par le professeur dans cet extrait. Et il annonce bien y revenir plus en détails. «Demain, je pourrais leur redire tout ceci plus amplement, avec plus de détails et des exemples plus concrets…», écrit-il s’adressant aux enfants. Cet ouvrage est surtout à l’endroit de la postérité. Ceci, dans le but de la préparer à la réussite.
«Un jour, il me plut d’écrire, […] écrire le plus simplement sur ma vie, sur ma pauvre petite vie, sur le chemin que j’avais parcouru et qui n’avait pas été de tout repos, afin que quand demain ça deviendra dur et même très dur pour eux -les enfants ndlr-, qu’ils n’abandonnent pas, qu’ils continuent […] surtout qu’ils n’abandonnent jamais […]», mentionne-t-il à l’entame de son récit.
«Notre mission sur la terre c’est de travailler. Voilà ce que je veux tout simplement leur dire», martèle le professeur
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