Bertin Koovi, le président de l’Alliance Iroko s’est prononcé sur la rencontre du 14 avril dernier à Djeffa. C’est à travers un élément audio dont votre rédaction a eu copie.Au début de son intervention, Bertin Koovi a félicité Patrice Talon « pour son exploit ». A l’en croire, le chantre de la rupture a réussi à rapprocher après deux ans seulement les présidents Soglo, Yayi Boni et l’homme d’affaires Sébastien Ajavon, candidat malheureux à la présidentielle de 2016.
Pour Bertin Koovi ces faits ne font que lui donner raison puisqu’il avait appelé à ne pas soutenir le candidat Talon. L’homme politique a cependant fait savoir qu’il ne nourrissait aucune animosité envers la personne du chef de l’Etat.
« J’ai rien contre Talon en tant que personne. Pour diriger le pays il faut être capable de compassion. Le président Talon n’est pas capable de compassion » a-t-il affirmé.
Selon lui le porte flambeau de la rupture doit aussi comprendre que l’homme est la « mesure de toute chose ».Son bonheur doit être ce qui motive les choix politiques et économiques.
Les larmes de Yayi viennent du cœur
Bertin Koovi a par ailleurs défendu Boni Yayi contre ceux qui parlent avec dédain des larmes qu’il a versées le 14 avril dernier à Djeffa. Pour le président de l’alliance Iroko ,l’ancien président à sûrement fait beaucoup d’erreurs lorsqu’il était au pouvoir mais il aime son peuple. Les pleurs de Yayi venait du cœur selon lui. Pour finir Bertin Koovi a souhaité que le regroupement de Djeffa n’apparaisse pas comme une union anti-Talon.
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