Comme il l’a fait savoir il y a quelques jours lors de la présentation de son rapport d’activités, le président Adrien Houngbédji en a étonné plus d’un hier en plénière. Surtout en ce qui concerne les dernières décisions de la Cour constitutionnelle, relatives notamment la désignation des représentants de l’Assemblée nationale au Cos-Lépi, la désignation des représentants de l’Assemblée nationale au sein de la Commission Béninoise des Droits de l’Homme (CBDH), et aussi par rapport au dossier relatif au statut de la magistrature.
Ne voulant pas la guerre des institutions comme il l’avait prédit, Me Adrien Houngbédji a surpris ses collègues députés de la 7e législature hier à l’hémicycle. On se rappelle que cette décision Dcc17-262 du 12 décembre 2017, relative à la désignation des membres de la l’Assemblée nationale au sein du Cos-Lépi, a agité l’opinion publique sur les réelles intentions du président de l’Assemblée nationale et les députés réunis du Bmp.
« … Notre second sujet de préoccupation en ce début de session, c’est celui de notre rapport à la Constitution et au juge constitutionnel. J’ai longtemps hésité à en parler. Si j’ai finalement pris le pari de le faire, c’est parce qu’il est de mon devoir d’en parler, ayant mesuré l’émoi provoqué en notre sein et dehors par les dernières décisions de la Cour constitutionnelle. Il est de mon devoir d’en parler parce que les décisions Dcc 17-252 du 12 décembre 2017 et Dcc 18-075 du 15 mars 2018, impactent directement nos travaux… ».
Autrement dit, il convient de comprendre qu’aucune décision de la Cour constitutionnelle ne dormira plus dans les tiroirs de la représentation nationale.
Répondre à Anonyme Annuler la réponse