Deux ans de Patrice Talon au Bénin : La maîtrise relative de la sécurité

Le 06 avril 2018, cela fera deux ans que le président Patrice Talon a accédé à la magistrature suprême du Bénin. Après deux ans de gouvernance, si le volet social reste encore non perceptible, ce gouvernement a néanmoins à son actif quelques réalisations courageuses et évidentes.Si la première année de gouvernance Talon n’a pas permis que l’on s’en aperçoive, la deuxième année a été différente. Les divorcés sociaux qui régnaient en maître dans nos villes à travers leurs forfaits, ont été maîtrisés avec l’avènement du régime dit de la rupture.

Avec une panoplie de réformes, le président de la République a ramené plus ou moins la quiétude dans les grandes villes du pays. Pour ce faire, son gouvernement a créé une nouvelle force d’intervention, unissant la police et la gendarmerie. Appelée police républicaine, cette force d’intervention à travers son directeur général Nazaire Hounnonkpè, traque sérieusement les divorcés sociaux. Grâce au numéro vert 166, la population peut dorénavant dénoncer tout acte suspect dans la cité. Cette collaboration entre la population et la police républicaine a permis de démanteler plusieurs ghettos de bandits à Cotonou et environs, dont le plus récent le 27 mars dernier à Xwlacodji. Dans ce même mois, le directeur général de la police républicaine face aux professionnels des médias, a fait le point des braquages déjoués par ses hommes, dont le cas le plus récent est celui déjoué dans une institution financière à Abomey-Calavi, dans la nuit du 1er au 02 mars 2018. Le directeur général de la police républicaine a ainsi fait savoir que cela a été possible grâce à la collaboration de la population environnante. Une affirmation qui montre bien l’efficacité du nouveau dispositif, mais aussi l’exacerbation de la population face à la recrudescence des délits et crimes.

Publicité

Une lutte sans merci

Cette lutte implacable s’étend aussi à la police républicaine, dont certains éléments se rendent responsables de comportements peu recommandables, en s’adonnant personnellement à des forfaits ou en étant complices. A ce sujet, le directeur Nazaire Hounnonkpè a fait savoir que tous les individus indélicats de la police républicaine seront extirpés. « Nous ferons l’effort d’assainir la corporation » a-t-il promis. Ce qui fonde ses propos, c’est l’implication des fonctionnaires de la police républicaine dans le braquage déjoué de la nuit du 1er au 02 mars dernier. L’identification des criminels a révélé que sur les cinq personnes impliquées, trois sont des fonctionnaires de la police républicaine.

Et sur ces trois fonctionnaires qui sont d’ailleurs des gendarmes, l’un a été tué et les deux autres appréhendés. Si aujourd’hui quelques poches de résistances existent encore, il ne serait pas prétentieux de dire qu’il y a une maîtrise relative de la sécurité par le gouvernement de la rupture. Ces opérations çà et là sont le signe d’une police mieux organisée, avec un système de renseignement performant pour le bonheur de la population

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité



Publicité