Bénin : allocution de Nicéphore Soglo à l’occasion de la rencontre avec les militants

Béninoises, Béninois, Fiers Militants et Militantes de la Renaissance du Bénin, Chers Sympathisants, Depuis quelques temps, l’opinion nationale et internationale, observe la crise provoquée au sein de la Renaissance du Bénin notre parti, par des agents de l’étranger dont certains sont facilement reconnaissables. Je vous avais déclaré, à la veille des élections présidentielles de 2016, que la Françafrique nous laissait le choix entre la peste et le choléra ; ce qui risquait de faire le lit de Boko Haram.

Mais, entre deux maux, il fallait choisir le moindre. Certes, il n’y a que Dieu qui ne se trompe pas. Mais même Jésus, le Fils de Dieu, a été trahi par Judas. Et notre Judas à nous, a reçu pour mission, et il l’a déclaré, urbi et orbi, de détruire notre pays en commençant : par les députés, puis les maires, les conseillers municipaux, les hommes d’affaires (à coup de redressements fiscaux énormes, sauvages, violents, dignes de Gargantua) et les partis politiques, par la corruption. Nous voilà prévenu, par l’homme qui traitait le régime de YAYI Boni, d’Etat voyou.

Publicité

Pourquoi notre parti ? Vous avez tous la réponse : la Renaissance du Bénin (RB) est le plus grand parti nationaliste de notre pays depuis la balkanisation de l’AOF et de l’AEF en 1960. Et ses résultats spectaculaires, en moins de cinq (5) ans, tant dans les domaines économiques, financiers et culturels ont valu à son chef, le surnom mérité ‘’d’Hercule’’.

Mais nos travaux ont été, hélas, stoppés en 1996 par les pires ennemis de l’Afrique qui avaient achetés la conscience des mêmes mercenaires qui sévissent toujours parmi nous. Et vous les connaissez. Mais restons sereins. Car Dieu existe, Dieu est vérité, Dieu est justice. Et qui tue par l’épée, périra par l’épée.

Quelques précisions toutefois :

Publicité

1. En 2002, au fameux congrès d’Allada, des mercenaires stipendiés par des forces nationales et étrangères hostiles ont prononcé l’exclusion du parti de sa Présidente Fondatrice : Madame Rosine VIEYRA SOGLO, Une femme et quelle femme ! Une formidable amazone digne héritière de celles qui ont fait la fierté de notre patrie le Dahomey. La suite, vous la connaissez. Débusqués, les mercenaires ont été chassés de notre maison commune.

2. La crise d’aujourd’hui est une piraterie de la même espèce. Elle est initiée par celui qu’on appelle au siège d’une grande société près des Champs Elysées et dont je tairai le nom, le Corrupteur Né. Car, comme le dit Thomas SANKARA, il n’y a pas de corrompu sans corrupteur. La réunion illégale d’un pseudo bureau politique en mai 2017 a accouché en juin 2017 à l’hôtel SUN CITY d’Abomey, d’un prétendu congrès, de prétendus dirigeants sans titre ni droit, car le linge sale, nous le savons tous, se lave toujours en famille.

3. La Renaissance du Bénin est une et indivisible, sous la direction ferme et éclairée de la Présidente Fondatrice et de son Président d’Honneur que je suis depuis plus d’un quart de siècle. C’est comme si, à l’ANC, l’on voulait mettre de côté Nelson et Winnie MANDELA.

4. La naissance du parti remonte au contrat de renaissance avec le peuple béninois entre hier et demain, sous mon quinquennat qui a produit les fameux travaux d’Hercule, mon surnom à cette époque, symbolisé par le logo du parti : un pays en chantier sur lequel se lève le soleil de la renaissance de notre patrie, la renaissance de l’Afrique au Sud du Sahara.

5. Les fossoyeurs s’agitent bruyamment depuis peu, font même de la provocation, au mépris de la loi et surtout des règles qui fondent une cohabitation pacifique, suivant le principe sacro-saint du vivre ensemble. C’est cela, une famille. La sagesse recommande que lorsque vous avez eu la possibilité de jouir de façon paisible et tranquille d’une maison qui vous a accordé l’asile, il est totalement indécent de se lever et partir avec les clés qui donnent l’accès à cette maison, en prétextant d’un droit de propriété sur l’immeuble au détriment des légitimes bâtisseurs encore présents dans la maison. Faut-il encore, à titre d’exemple, rappeler que certains d’entre eux, au moment du contrat de renaissance avec le peuple, étaient encore sur les bancs de l’école. D’autres, sont venus bien après, en provenance de l’Union Démocratique des forces du Progrès (UDFP) en vue de bénéficier des avantages qu’offrait le parti. D’autres encore, plus récemment, transfuges de l’Union du Bénin du Futur (UBF) sont venus chercher la protection du parti et des positionnements au détriment des plus méritants.

Toutefois, je m’abstiens de parler pour l’instant de cette réunion et de ses effets qui constitue des actes de couardise et de haute trahison envers mon épouse, la Fondatrice du parti et moi-même le Président d’Honneur. Pas plus que je ne voudrais citer nommément, les uns et les autres, dont la plupart, faut-il le rappeler ne doivent leur position qu’au parti qui leur a fait confiance toutes les fois qu’il s’agit de les positionner pour des postes tels que :

– Président de la Cour Suprême, Ministres, Députés, Maires, Adjoint au Maire, Chef d’Arrondissement, Conseillers Communaux, Municipaux et locaux, Représentants dans les institutions nationales ou internationales ou dans toutes les administrations d’Etat, les Collectivités Territoriales, des positions les plus enviées et les plus convoitées.

Qu’ils soient en désaccord aujourd’hui avec le parti, oui, qu’ils veuillent quitter le parti et créer leur propre formation politique, oui, mais qu’ils veuillent prioritairement jeter l’opprobre sur la Présidente Fondatrice du Parti et moi-même le Président d’Honneur, c’est triste indécent et révoltant. A cet effet, je voudrais faire observer, que la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres.

Quant à Vous, militantes et militants (hommes, femmes, jeunes, sages, notables, têtes couronnées) de toutes les régions de notre cher pays, de toutes les régions chère patrie, de toutes les communautés linguistiques, de toutes les confessions religieuses, représentants vos bases respectives à cette rencontre, c’est vous le Parti. Vous êtes la Renaissance du Bénin ! Et il vous revient maintenant de lutter pour conserver notre héritage commun contre vents et marées.

Nous devons ensemble nous ceindre les reins et rebâtir notre maison commune pour gagner les batailles à venir, seule ou en alliance. La rencontre de ce jour constitue le départ, pour la relance des activités du Parti. Je vous exhorte donc à vous y atteler avec courage, abnégation et esprit de suite.

Militantes, militants et chers sympathisants,

Notre parti a résisté à toutes les manœuvres de déstabilisation et je vous assure que la présente crise n’est qu’un feu de paille pour un plus grand rayonnement de notre Parti, de notre foi commune en notre patrie, pour l’union, à laquelle nous invite le roi GUEZO, pour la renaissance de notre pays et celle de toute l’Afrique au Sud du Sahara. Retenons pour finir, qu’il ne s’agit que d’une crise de croissance.

Restons vigilants. Retroussons nos manches pour des victoires encore plus grandes. Car, disait Aimé CESAIRE, ‘’les colonisations passent, les nations ne sommeillent qu’un temps et les peuples demeurent’’.

Vive la Renaissance du Benin
Vive le Benin
Je vous remercie.
Fait à Cotonou, le jeudi 17 Mai 2O18

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité



Publicité